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    livre: bijou de banlieue

    après avoir lu l’entrevue dans le journal le devoir il y a une semaine ou deux, j’ai décidé d’acheter le livre.

     

    «Sara Hébert s’amuse avec les codes des manuels de bienséance
    illustrés des années 1960.» 

     

    Bijou de banlieue est un drôle d’ovni dans le monde littéraire. le livre, qui fait 350 pages, est un gros zine/collage qui ridiculise bien des idées et fait du bien au moral. parcourez la table des matières qui vous fera sourire et imaginez le reste.

    «…qui se décrit comme une scrapbookeuse subversive. Je fais des zines
    depuis super longtemps dans un petit milieu punk de sous-sol, une
    communauté que je connais où je n’ai pas de stress à propos de ce que
    les critiques vont penser parce que j’y suis comme dans une bulle.»

     

    difficile de savoir quoi prendre en photo pour vous donner une idée. le livre est entièrement en noir et blanc rempli d’images provenant de publications d’une autre époque. ce qu’il y a d’intéressant, c’est le regard et l’utilisation qu’en a fait l’autrice avec beaucoup d’inspiration sur autant de pages.

     

    n’hésitez pas allez le feuilleter en librairie, vous aurez sans doute un coup de foudre comme moi. à lire à petites doses pour ne rien manquer.

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    compositions florales

    je ne sais trop comment nommer le travail créatif de ces «fleuristes», tous les deux australiens. bien sûr, ces artistes font des mariages et des événements, mais ils font
    aussi de la recherche et c’est cet aspect qui m’a le plus intéressé.

     

    d’abord Hattie Molloy, qui offre des montages saugrenus où se mélangent fruits, fleurs, légumes et autres verdures vivantes. c’est surprenant et souriant. jamais trop chargé et toujours très coloré, j’adore.

    «Hattie Molloy is an installation artist, object maker and creative director based in Melbourne.»

     

    aussi, les organisations florales de Benjamin Avery qui applique sa matière végétale à toutes sortes de formats et de structures. son nom de compagnie est le «colour blind florist». n’hésitez pas à visiter son site, plusieurs belles inspirations s’y trouvent. il crée des formes qui sont très près de la sculpture contemporaine. tout semble prétexte à la création!

    plusieurs de ces images feraient d’originaux points de départ pour des dessins.

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    Zviane et ses hilarants et réalistes questionnements

    quel plaisir de découvrir une autrice si dynamique que je soupçonne d’être hyperactive.

    récemment par mon club de lecture (merci geneviève), j’ai découvert Zviane et ses bandes dessinées.

     

    j’ai commencé avec «Ping-pong», sur la musique, la bd et le processus créatif. un coup de foudre réel avec le genre. depuis, je ramasse tous ses livres disponibles à la bibliothèque.

     

    j’aime ses propos, ses questionnements, ses explications, ses cadrages, sa façon de faire, ses dessins au trait, bref tout. que ce soit en grande partie autobiographique ou complètement dans la fiction, c’est toujours un pur délice.

    selon son blogue, Zviane est depuis peu une maman. voici un article sur son livre «Football fantaisie» un livre de 500 pages sorti en décembre dernier. pour une liste de tous ses livres, allez ici.

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    les plantes en papier de Caroline

     

    Caroline Byrne est une styliste de plateau. elle crée des décors en papier, des vitrines, des ambiances. pendant la pandémie elle a élaboré plusieurs concepts à partir de feuillage en papier. elle fait des plantes énormes avec de belles grandes feuilles au graphisme coloré. revenant chez elle, elle trouvait que son propre décor était un peu triste. elle s’est donc mis à faire des plantes en papier d’un format plus réaliste. 

     «I became playful with colors and textures and went beyond what exists in
    nature to create my own statement art houseplants, made of my favorite
    high-quality materials.»

     

    les plantes en papier sont un courant qui existe depuis quelques années, pourquoi les siennes? ce que j’ai particulièrement aimé des plantes de Caroline est son choix de couleurs. loin de la réalité, il ajoute plutôt de le fantaisie dans la vie. ses «plantes» se positionnent à travers d’autres en nous faisant sourire.

    on en parle abondamment dans cet article accompagné de plusieurs photos. tout son travail est fait à la main et est inspiré de plantes réelles. il s’agit souvent d’aplat de papier découpé et collé sur la feuille. visitez sa page instagram pour découvrir sa façon de travailler.

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    les pochettes de disque?

    oh que oui. quel plaisir j’avais à les observer sur tous les murs des disquaires. un peu comme des pages couverture de livres, on se laissait séduire par les designs évocateurs de toutes sortes d’ambiances.

     

    dans les années 50, en jazz, on utilisait beaucoup le dessin. à moitié design, caricature, gestuelle, forme découpée, photo noir et blanc, c’était un mélange de tout ça. ajoutez une typographie inspirée qui occupait l’espace carré de la pochette en peu de couleur parfois.

    visitez le site de Birka Jazz Archive, un disquaire suédois fondé par Torbjörn Sörhuus. bien que la boutique soit maintenant fermée, le site nous permet de voir encore ces pochettes de disque choisies. toutes sont suivies d’une indication sur le créateur.

     

    j’ai particulièrement aimé parcourir les archives des maisons de disque européennes, pochettes que nous n’avons pas beaucoup vues contrairement aux maisons de disque américaines. ça change de tout le photoshop qu’on voit maintenant. j’adore!

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    2 ans après

    aujourd’hui, dans le journal, on parlait de ces déménagements de temps de pandémie, ces changements de vie.

     

    de mon côté, j’ai réalisé quand date d’hier, cela faisait deux ans que je m’étais installée à magog. un gros changement pour moi qui n’y avait jamais réellement réfléchi. la décision a été prise un peu sur un joyeux coup de tête comme je n’en avais jamais fait. mais pourquoi pas. impossible à faire sans l’aide de ma grande sœur, de son conjoint et de la petite famille de ma nièce qui habite tout près. je leur dois beaucoup.

    j’avoue que j’ai trouvé les premiers 18 mois plutôt difficiles, pandémie toujours présente, il existait peu d’opportunité de rencontrer des gens et de tisser des liens.

     

    maintenant tout cela semble prendre forme. je commence à avoir un petit réseau de connaissances dans le milieu des arts. mon amie gabrielle et d’autres me présentent à plein de monde. merci, merci. j’ai découvert les concerts d’orford musique, ce qui a nourri mon besoin de rencontres musicales. quelques cafés ont ouvert aussi et m’ont permis de découvrir la «faune» magogoise.

    mon meilleur coup a été d’être capable de conserver mon petit appart à montréal car j’y retourne souvent pour quelques jours. j’ai tout de même habité cette ville plus de 40 ans. j’adore déambuler dans le centre-ville, prendre le métro, travailler dans des cafés remplis d’étudiants. mes amies et amis sont là.

     

    j’ai senti dans les derniers mois que le vent avait un peu tourné pour moi et ça fait du bien. les projets se concrétisent. ma production artistique est définitivement plus tournée vers la nature qui est tellement présente ici. cela me fait du bien.

    c’est tout. juste un petit témoignage du matin…