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deux curiosités pour un dimanche
il y a des sujets parfois qui ne demandent pas nécessairement un billet à eux seuls et qui n’ont aucun lien. c’est le cas aujourd’hui.
à voir, la formation de nuages «actinoform» qui peut s’étendre sur un diamètre de plus de 300 kilomètres.
la particularité de ces photos, c’est qu’elles ont été prises de plus haut encore, par un satellite. ça change le point de vue. on dirait des tableaux contemporains, sans doute parce les photos sont en noir et blanc. l’effet est étrange, presque hypnotisant.
et aussi, une nouvelle collection de livres sur la typographie I love type. cette fois-ci, on a choisi des familles assez classiques et on en démontre toutes les possibilités à travers des productions récentes. c’est une excellente idée. les premières fontes choisies sont le futura, l’avant-garde, le bodoni, le din, le gill sans et le franklin gothic. ça manque de sérif ce choix… mais les livres (pour les quelques pages qu’on peut voir) ont l’air bien inspirants!
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remise en question du vase à fleurs
si on mettait de l’avant les tiges plutôt que le vase? c’est un peu l’expérimentation qu’a fait chris kabel, designer hollandais.
le résultat est assez surprenant. en fait, il s’agit d’avoir quelque chose pour tenir les tiges et d’avoir un contenant assez profond pour contenir de l’eau à la base. il faut sûrement y jeter un oeil souvent pour s’assurer qu’il y a toujours de l’eau. l’allure «organisée avec ce qui traîne dans le fond des armoires» m’a séduit. le résultat est vraiment rafraîchissant. à essayer!
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la nature humaine…
j’ai visionné ce matin 581 photos. tiré de la page flickr de unexpectedtales (londrès), il s’agit d’un ensemble appelé «peculiar snapshots» et ce n’est pas pour rien.en fait, il s’agit de photo de toutes les époques sur toutes sortes de sujets: des photos de familles, d’amis, d’enfants, de situations drôles, des fois moins ou carrément bizarres.bref, je me disais que la nature humaine était bien riche d’émotion, d’amour. on se retrouve, on se place, on regarde la caméra pour immortaliser un moment. on sent que derrière chaque photo, il y a une histoire. c’est une belle démonstration de la richesse humaine. c’est du vrai monde, pas photoshopé. ça rassure.je me posais la question: qu’aurions-nous à montrer, nous, aux générations futures avec nos photos numériques, presque jamais imprimées, perdues sur nos disques durs, dans le nuage de toutes nos informations? on a eu les album-photos, ensuite les soirées-diapositives et nous, quand on sera vieux, comment passerons-nous une petite soirée en famille à regarder nos bons moments, notre histoire?si vous aimez le genre, voir aussi son ensemble «enigmatic» -
deux sourires pour un vendredi
qu’utilisez-vous comme signets pour indiquer où vous en êtes dans la lecture d’un livre? selon ce libraire, un peu spécialisé dans le livre usagé et rare, nous utilisons toutes sortes de choses… dans mon cas, ça va de la carte postale promotionnelle d’un événement culturel à des signets ramassés dans les librairies lors de mes voyages. mais je fais quelques découvertes aussi dans mes achats de livres usagés comme une très jolie aquarelle. je l’ai mise au mur. c’est un bord de lac avec montagne, très réussie.de par son travail, michael popek découvre dans ces arrivages une grande variété de marques-pages. voir la section «bookmarks» de son site. le sujet l’intéressait tellement, et ses découvertes assez nombreuses pour en faire un livre. on en voit quelques pages sur le site de suprbo.
et là, quelque chose qui m’a fait vraiment sourire, cette sélection de tableaux connus reconstitués avec une barbie par jocelyne grivaud (france). que dire… sinon qu’on aime mieux les originaux finalement.
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à visionner un dimanche
le musée guggenheim vient de mettre en ligne sa collection de catalogues d’expositions. des archives de 1937 à aujourd’hui. c’est bien fait, on peut feuilleter en ligne facilement. un des intérêts de ces documents est de visionner aussi les pages couvertures: les choix typographiques, les jeux graphiques, les couleurs, etc. ça change, ça évolue et en même temps ça reste sobre.
il y a un certain plaisir à regarder les catalogues de calder (1964) ou de kandinsky (1946).aussi, voir cette animation «faite main» (en grande partie) à partir de photos tirées de vieux «national géographique». c’est une création de newfoundland tack (une boîte multidisciplinaire de montréal) par andrew de fretins et mathieu arsenault, pour la pièce «surprise stephani» de dan deacon.
c’est le mouvement ici qui est différent. vous remarquerez que ça ne bouge pas mécaniquement, mais bien en bougeant les morceaux manuellement. ça donne des mouvements qui ne sont pas «mathématiquement calculés». une belle différence. rafraîchissant et réussi.
via itsnicethat.
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collection de 26 000 morceaux
j’adore le web pour ce genre de découverte. à regarder, ce court film de grande qualité (de aaron rayburn et ryanj bush) sur andrea aranow, la responsable d’une vaste collection de textile. une belle entrevue où on saisie bien à quoi peut servir ce genre d’archives.
c’est un riche sujet et on aimerait bien passer du temps à regarder et toucher toutes ces textures, couleurs, matières, etc.«Andrea’s collection is as vast as it is stunning. Her holdings can be found in museums across the globe and include some 700 Kimono, 26,000 textiles, and decades worth of research dun in China, Japan, Peru and the United States. She has a history of sewing, making, and dressing.»
vraiment intéressant.