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livre du mercredi: Women’s Art Work
je vous présente aujourd’hui un autre beau livre sur les artistes femmes. «Women’s Art Work», de Sophia Bennett, est destiné à un public plus jeune et est rempli de découvertes intéressantes à faire.
je
remarque que dans les ouvrages récents, les autrices présentent
des artistes que l’on ne connaît pas. j’adore! il y a une qualité dans
la recherche qui m’épate. à chaque titre, le corpus de plus en plus de
femmes est mis à la lumière dans toutes les formes des arts visuels.les 30 artistes mentionnées sont dans la collection de la Tate
gallery. elles ont été choisies parce qu’elles jouaient avec les limites, mettaient le monde de l’art au défi et voulaient changer le monde. en parcourant les textes, on y
parle des sources d’inspiration, de ce qui les motivent, des
grandes expériences de leur vie, etc.le livre est une suite de double-pages très bien illustrés par Manjit Thapp et mis en page. on en profite aussi pour parler de sujets connexes: les pionnières, les écoles d’art importantes, les musées à travers le monde, tous les intervenants du monde de l’art, etc.
c’est un plaisir de parcourir ce livre, car sa structure permet de l’ouvrir et d’en lire quelques pages sans nécessairement le faire dans l’ordre. un livre rempli d’inspiration,
c’est certain. -
livre du mercredi: linocut boy!
en fait, le titre du livre est «Linocut: Learn in a Weekend» de Nick Morley, aussi connu sous le nom de «linocut boy».
ce livre de 80 pages présente toute la démarche pour imprimer facilement avec une plaque lino. l’artiste explique les différents styles de lignes à graver selon l’outil utilisé. on trouve des photos pour toutes les étapes et des explications faciles à suivre.
ensuite, on peut suivre quelques exercices pour faire le tour de ce matériau: bien imprimer une couleur, plusieurs couleurs, le registre, etc. j’ai bien aimé la page «troubleshooting» qui peut aider surtout quand on commence.
très bien fait et simple à suivre. les exemples suggérés sont amusants et inspirants (j’adore le robot!) ce qui donne le goût de les réaliser. effectivement, en deux jours, on peut apprendre la linogravure et faire des cartes du temps des fêtes qui font toujours tellement plaisir.
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le livre cousu du mercredi
aujourd’hui, je vous présente un projet bien particulier de l’artiste Ann Wood. il s’agit d’un défi de 100 jours. elle présente sur cette page, ses «collages» en tissu cousu en 15 minutes à chaque jour. c’est assez particulier. ce qui l’est encore plus, c’est quand elle relie tout ça en glissant les pages les unes dans les autres.
«The daily part of daily practice is hard, days inevitably get weird, I
know. But 15 minutes a day is in your wheelhouse and the effect of that
consistency is miraculous. Committing to a do-able assignment and
applying small consistent effort is as close to a magic formula as there
is for growing creatively and getting unstuck.»Ann explique sur son billet la façon de faire et a illustré largement toutes les étapes. j’imagine que ce genre de livre est très différent d’une personne à l’autre ne serait-ce que par les retailles avec lesquelles on travaille.
c’est un pliage que j’ai déjà fait en papier, mais de le voir en tissu renouvelle complètement le résultat final. on peut voir aussi ses créations aussi sur sa page instagram.
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bientôt, un imazines à sherbrooke
je sais que je vous ai peut-être un peu cassé les oreilles avec l’organisation d’imazines à magog en avril dernier. eh bien, à la demande des ateliers dufferin, j’en organise un plus petit dans leur lieu d’atelier.
pour moi, c’est le bonheur de revoir des exposant.e.s, mais aussi d’en rencontrer de nouveaux, toujours de la région. on agrandit le cercle, ce qui me stimule vraiment beaucoup. il y a du talent!
si vous êtes dans le coin, ça sera le samedi 28 octobre prochain. l’information est sur la page facebook et la page instagram de cet événement que je nourrirai de contenu un peu tous les jours jusqu’au 28 en vous présentant les artistes.
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charmant livre typo: «type speaks»
s’il y a un sujet que j’aimais particulièrement enseigner, c’était l’importance d’un choix typographique. une chose qui se fait beaucoup trop rapidement la plupart du temps. on sous-estime l’impact d’un bon, mais aussi d’un mauvais choix typographique.
quand j’ai vu le livre «type speaks» du prolifique Steven Heller et de la designer Gail Anderson, j’ai tout de suite su que j’aimerais cet ouvrage. on parle ici de la voix de la typographie.
de petit format, mais ayant plus de 460 pages, ce livre nous fait parcourir différentes émotions, time & space, sounds and shapes, elegante, multiple personality et j’en passe. au total, 19 ambiances ou messages à passer par la typographie et illustrés, bien sûr, par beaucoup de visuels inspirants.
c’est un plaisir à parcourir. j’ai aimé toutes les pages parce que ce qu’on nous propose va dans tous les sens et est tout à fait dans l’air du temps, moderne avec toutes les libertés qu’on voit maintenant sur l’utilisation des lettres, c’est parfois très fantaisiste et quand c’est bien fait, ça fonctionne tellement bien en donnant plus de force au message. plusieurs images supplémentaires sur le lien du livre.
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livre: «how to pain without a brush»
le livre «how to pain without a brush» n’est pas une méthode, encore que. l’artiste Red Hong Yi n’a pas fait d’études en beaux-arts, mais plutôt en architecture. elle a une très grande sensibilité aux matériaux et c’est ce qui l’inspire pour faire des œuvres qui sont plutôt des installations.
cette artiste chinoise a vécu un peu partout et son travail a été exposé un peu partout aussi. on découvre dans ce livre comment elle crée ses pièces à partir d’éléments comme des bas (2012), des sacs de thé (2015), de la terre et des allumettes (2021), etc.
cet ouvrage suit son parcours où les énormes pièces prennent forme. on y trouve des explications, plusieurs photos du processus, des esquisses, etc. ce qui est très intéressant.
on comprend que les éléments du quotidien utilisés à des milliers d’exemplaires deviennent le «pinceau» un peu comme les pixels d’une photo. les résultats sont très particuliers.
j’écrivais plus haut que ce n’était pas un livre «méthode» mais un peu tout de même. à la fin du livre, on trouve un mini-guide pour nous faire travailler avec des fèves ou légumineuses, des fleurs ou de la fumée de bougie. ça ouvre les possibilités. ce que j’ai particulièrement apprécié de ce livre, c’est qu’on entre, l’air de rien, dans l’art contemporain et conceptuel avec une grande simplicité en suivant une jeune artiste femme formidable.