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la martinique d’Aline Zalko
une amie est allée en guadeloupe dernièrement. elle m’a rapporté un livre d’une artiste française aussi illustratrice que je ne connaissais pas, Aline Zalko.
la martinique a grandement inspiré cette artiste de par le foisonnement de la végétation, la richesse de sa palette de couleurs, etc.
son livre «Martinique» est une suite magnifique d’aquarelles de tous genres, que ce soit des paysages, des compositions quasi abstraites, des portraits, etc. elle présente plusieurs pages de son livre ici.
on devient souriant devant tant de couleurs saturées et des paysages où il se passe des choses dans tous les espaces. ici, l’œil ne se repose pas beaucoup car il y a tant à voir. j’aime particulièrement ses compositions qui flottent dans la page. c’est un peu magique.
oh merci Minh pour ce merveilleux cadeau et cette découverte!
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la structure «turkish map fold»
je travaille en ce moment sur un zine qui parle de créativité à partir du pliage qu’on nomme «turkish map fold». je n’ai pas trouvé l’appellation française. ce pliage est très simple et donne une impression de 3 dimensions dans un livre sans être un pop-up.
selon la façon dont cette structure est exploitée, les résultats peuvent être vraiment différents. quand on les multiplie en les collant bout à bout, ça devient un «Hungarian Map Fold».
je vous présente aujourd’hui deux variations de ce pliage. c’est fascinant de voir comment la créativité et l’esprit d’une personne peuvent arriver à des résultats aussi différents.
la photo de droite présente le zine en noir et blanc de l’illustratrice Zhanna. je l’ai aimé pour la simplicité des dessins et l’utilisation narrative qu’elle a fait des pages et plis. de plus, elle a même joué avec le verso, ce que j’ai rarement vu. son sujet est aussi intéressant, à lire dans sa description.
celui de droite est un livre d’Emma Willemse, un magnifique mélange de gravures, de dessin et d’ajout de matières diverses. à découvrir! ici, on est complètement ailleurs ici.
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relier des livres, des pages, etc…
voici une reliure collée que vous trouverez sur la page de Masayuki Takabatake. l’intérêt, c’est de couper de multiples pages de toute provenance et d’en faire un petit livre. qui n’aimerait pas ça. une info ici, l’outil qu’il utilise pour couper ses pages sert à couper les photos de passeport apparemment.
j’imagine que quand je feuillette ce genre de chose, je dois avoir la même expression qu’ont d’autre devant un chat ou un bébé… bémol ici, pour avoir déjà essayé, ce n’est pas garanti. mais c’est sans doute ma façon de faire.
sinon, vous pouvez aussi essayer cette reliure de Sibia Torres Padilla inspirée d’une reliure spirale avec un bout de branche et du fil. le résultat est beau, mais je doute de l’aspect pratique. suis-je de mauvaise foi? si vous les essayez, svp m’en donner des nouvelles!
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une première étape de faite
faire un livre d’artiste, dans mon cas, ça prend du temps. je vous en ai parlé à la mi-décembre.
depuis ce billet, j’ai fait des tonnes d’essais sur une chose et une autre, des tests de typo, de matériaux, de type de reliure, etc. dans les derniers jours, la version finale a commencé à prendre forme. j’ai mis du temps à choisir le papier (j’imprime sur des pages d’un livre de science), à calculer quoi mettre où en raison de ma structure complexe, à découper et graver des formes et à imprimer en plusieurs couleurs.
une première étape est terminée, j’attends maintenant que toutes ces impressions sèchent pour poursuivre mon travail. j’ai déjà rédigé mes textes, mais je dois y revenir. finalement, définir un titre intrigant, pour moi, c’est toujours important.
bref, il est magique de voir comment les morceaux se mettent en place. je suis un peu comme une autrice qui dit qu’elle suit ses personnages quand elle écrit. il y a des moments où j’ai l’impression que le livre se révèle à moi et m’indique le chemin. il faut rester très sensible et à l’écoute de nos pensées pendant cette étape et je prends des notes à mesure que des bribes me passent par la tête.
mon objectif est de le terminer pour la fin du mois. je devrais y arriver.
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le premier du mois, des nouvelles
un peu d’air du temps aujourd’hui.
j’ai lancé mon échange de gravures au mois de septembre dernier. nous avons été sept inscrites pendant une très longue période qui me disait que finalement, ce n’était sans doute pas une bonne idée. à quelques jours de la date de tombée pour l’inscription, les inscriptions sont entrées au pas de course! j’oublie parfois qu’il ne faut jamais se décourager, je remercie vraiment les 23 participant.e.s!!!
dans les dernières semaines, surprise, la sympathique équipe du petit salon du livre de Sutton dans les cantons de l’est m’a offert d’y présenter mes publications. j’ai dit oui, mais j’ai dû préparer des items en nombre suffisant. visitez le site de l’événement pour les détails.
je lance demain une levée de fonds pour Aube-Lumière, la maison de soins palliatifs où ma sœur est décédée en avril dernier. je mets en vente des collages 6×6 à prix doux. si vous voulez faire des cadeaux… l’offre sera en ligne jusqu’au 31 décembre.
ce qui m’a laissé peu de temps pour mon livre d’artiste sur la courtoisie des textos (courriels, messages et autre conversation virtuelle). mon objectif est de le terminer à la fin janvier. ça avance, des maquettes et des textes apparaissent et je travaille à voir comment tout cela peut faire réfléchir et devenir intéressant.
mon calendrier de l’avent, cette année, sera d’ajouter une boule de noël dans les branches d’un arbre devant chez moi. une par jour. j’ajoute que je n’ai pas comme plan d’envoyer des cartes de noël cette année. il y a des périodes comme ça…
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livre du mercredi: gravures!
le livre «the art of print» d’Elizabeth Jacklin présente la riche palette des possibles dans le monde de la gravure. publié par la tate gallery, cet ouvrage de plus de 230 pages présente 300 ans de gravures par plus de 130 œuvres du musée. j’ajouterais qu’un parcours d’une aussi longue période dans le même ouvrage est assez rare. l’autrice organise son propos par techniques d’impression: relief, litho, sérigraphie, etc.
j’ai adoré parcourir ce livre qui est une réelle source
d’inspiration. on y découvre des artistes moins souvent présenté.
généralement, vous trouverez un texte d’introduction à la technique et
ensuite chaque double-page présente une courte bio de l’artiste et une
description de l’œuvre présentée.la gravure n’a pas toujours été
reconnue comme un art créatif mais plutôt de reproduction, réduisant sa
valeur aux yeux de plusieurs. pourtant, c’est un monde en constante
recherche. essais/erreurs/innovations sont toujours au rendez-vous,
c’est très stimulant.la magnifique page couverture est une gravure de Ben Nicholson de 1933.
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