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deux livres du mercredi
la maison d’édition «les éditions du livre» font des livres d’artiste… pour enfants. magnifique spécialité. je les suis sur instagram depuis un bon moment déjà.
allez voir leur section «livres» pour voir l’étendue de leur créativité. ils explorent le pliage, la découpe et exploitent à fond le contraste des couleurs franches. c’est vraiment leur force. par exemple, «a zoo in my hand» est un ouvrage qui utilise bien toutes ces idées.
dans un autre genre, je veux vous présenter le livre «the art of noticing» de Rob Walker. un texte qui nous sensibilise à notre environnement. dans nos vies et activités de tous les jours est-ce que l’on prend le temps de bien remarquer ce qui se passe autour de nous?
«The 131 exercises that follow are 131 opportunities for joyous exploration in all its dimensions. You can act on them or treat them as thought experiments. Either way, they are 131 opportunities for you to do or think about something new and different.»
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jackson pollock en bd
une histoire un peu étrange ici. l’auteur Onofrio Catacchio a fait une histoire graphique sur une saison d’espionnage envers Jackson Pollock. une histoire intéressante que je ne connaissais pas.
étonnamment, l’auteur ne présente pas ce livre sur son site. vous trouverez plutôt des informatons ici sur cet ouvrage.
c’est une bonne et courte lecture à faire sur le monde de l’art moderne américaine après la deuxième guerre. le livre existe dans plusieurs langue, dont le français.
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un livre sur la création au féminin
le livre «more than a muse, creative partnerships that sold talented women short» de Katie McCabe porte sur un sujet très intéressant, la place de la femme artiste dans un couple d’artistes.
dans sa préface, elle fait référence à une exposition de 1949 à new york qui portait le titre «man and wife». elle explique que le fait qu’on nomme la femme «épouse» et que l’on ne nomme pas l’homme «époux» discrédite déjà au départ la valeur du travail de la femme artiste. la suite du livre démontre que ce préjugé a toujours existé et est sans doute encore présent aujourd’hui.
cet ouvrage présente, à travers plusieurs époques et à l’aide d’exemples, la place des femmes artistes qui sont en couple avec un autre artiste. c’est un angle que je n’ai pas souvent lu.
c’est un livre à texte et non pas un livre illustré. je ne peux m’empêcher de dire (comme designer graphique) que le livre aurait mérité mieux comme page couverture et comme présentation graphique à l’intérieur. dommage car le sujet est très riche et original.
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m2, ma participation au dernier #areyoubookenough_shelter
j’ai participé au défi #areyoubookenough de janvier. vous vous souvenez de mon livre sur les jambes? ce mois-ci le thème était «shelter», abri.
j’ai fait des recherches et j’ai trouvé cet article de Tamara Pearson datant de 2016 très intéressant sur la superficie des habitations moyennes dans divers pays. j’ai travaillé à partir de ça.
la structure est en accordéon. j’ai fait des pages avec des bouts de textes tirés de l’article et des pages en monotype où une maison coupée représente la grandeur de l’espace.
ce projet m’a permis de mettre en train ma presse que je n’avais pas utilisée depuis mon déménagement.
je suis contente parce que j’ai réussi à faire un mélange de montage informatique, pour le texte et de gravure.
plusieurs photos sont sur ma page instagram.
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livres: une palette naturelle et du pop art
je viens de parcourir le livre «Natural Palettes» de Sasha Duerr.
c’est dans le courant les teintures naturelles qu’on voit de plus en plus. l’autrice explique que la nature est généreuse en couleurs et en teinture. elle compare ses recherches à celle d’un cuisinier qui développe ses recettes.
vous trouverez le nom latin de toutes les plantes et quelques
informations, médicinales et autres. elle nous explique que les couleurs naturelles peuvent varier selon comment la teinture est faite au départ, sur quel tissu on l’utilise et comment on lave la pièce de tissu.le livre est vraiment une large présentation de chaque élément naturel en quatre variations selon les ajouts qu’on y met: sans mordant, avec de l’alun, avec du fer et finalement avec l’alun et le fer. c’est impressionnant de voir la différence que cela peut faire.
si la teinture naturelle vous intéresse, c’est un bon livre pour voir l’éventail des couleurs. je trouve par contre que l’ajout de photos des végétaux aurait aidé à l’identification. sachez qu’il n’y a pas de «comment faire de la teinture végétale» qui n’est pas le but de ce livre.
pour un autre lectorat, voici le livre pour enfant «Bob goes Pop» de Marion Deuchars (que j’adore). dans cette histoire, deux artistes se confrontent d’une certaine façon sur le pop art et finissent par devenir amis. comme toujours, les dessins sont forts et tous les personnages et œuvres sont magnifiques.
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lancer un projet dans la réalité
je travaille toujours sur mon livre sur le thème «shelter». ça avance. j’ai déterminé le contenu samedi et commencé à travailler sur la forme plus sérieusement hier. ça sera une édition unique, un petit livre de 5 x 7 pouces d’environ 16 pages. je ne suis toujours pas satisfaite de la forme. il me semble que je peux aller plus loin. alors je le laisse en veilleuse quelques jours.
j’ai participé au challenge de @stillherestilllife.
cette fois-ci j’ai fait mon tracé au feutre de la main gauche et j’ai
ajouté un peu de gouache et de crayon bois, de la main droite. le résultat est sur ma page instagram.j’ai lancé dans la réalité mon livre de créativité basé sur guylaine lab. après avoir parcouru plusieurs sites afin de savoir comment faire un «book proposal», je l’ai terminé et envoyé à une première personne du milieu la semaine dernière. les premiers commentaires sont bons. à suivre.
cette semaine j’ai décidé de commencer un cahier où je vais jouer sur plusieurs pages en même temps le tout graduellement au fil de temps. je vous en reparle et partagerai des photos bientôt.