-
livre: «make time for creativity»
le livre «make time for creativity» est exactement ce que le titre nous dit, trouver des façons de trouver du temps pour notre travail artistique.
l’auteur Brandon Stosuy a discuté de la créativité avec plusieurs personnes (souvent connues) de son entourage qui œuvrent dans toute sorte de discipline. il écrit dans son introduction que souvent, les artistes ne diront pas qu’elles ou qu’ils sont artistes, mais diront plutôt «faire des choses», «travailler à un projet», etc. c’est un travail, un travail créatif.
comment y donner une place lorsqu’on travaille à temps plein sur autre chose? en fait, un horaire chargé donne encore plus de valeur au temps dédié à son «projet créatif» peu importe ce que c’est.
voici les titres de quelques chapitres: «work-life balance», «daily rituals», etc. c’est une livre à remplir soi-même. il deviendra un journal de bord. plusieurs questions, plusieurs citations ou réponses. j’ai beaucoup aimé, c’est inspirant et réaliste. de plus, la mise en page est simple et laisse un peu d’espace pour répondre, noter nos pensées, etc.
il s’agit du premier livre d’une série de trois, tous nous inspirent le même chemin.
vous aimerez peut être...
toucher les arbres
faire son catalogue?
prix photos et de biens beaux petits livres
-
la visite arrive d’où?
chose assez rare, j’ai ajouté sur mon site deux livres d’artistes cette semaine.
j’ai enfin pu prendre des photos de mon livre «nos horizons organiques organisés» qui a été présenté au musée des beaux-arts de sherbrooke l’automne dernier. une magnifique expérience et surtout un privilège. j’étais très touchée de faire partie de cette édition. le sujet me touchait tout particulièrement.
maintenant qu’il est photographié, je vais pouvoir le présenter à des gens/organismes qui seront peut-être intéressés à en faire l’acquisition.
ensuite, pour répondre au thème «rituel» de la 23 Sandy, une galerie américaine spécialisée dans le livre d’artiste, j’ai créé «touching the flow». ce livre explique mon rituel de création, quand je passe de mon travail quotidien au travail plus instinctif de l’atelier. cette fois-ci, le livre tient sur une planche. pourquoi? parce que. le développement et le choix d’une structure pour un livre est toujours une expérience bien curieuse.
je saurai lundi si mon livre est accepté pour l’exposition.
et la visite? j’ai reçu plusieurs visites depuis la mise en ligne de leur fiche respective. c’est la première fois que je les mentionne ici. alors d’où viennent les visites que j’ai eues depuis quelques jours? ça reste un mystère pour moi…
-
livre: «creative wanderlust»
je vous présente aujourd’hui le livre de Kasia Avery «creative wanderlust» (l’errance créative). c’est une publication qui est plutôt tournée vers le journal créatif, un carnet rempli de dessins, d’images et de textes. l’artiste ici nous amène vers la création sans auto-critique ou volonté d’être trop perfectionniste.
elle présente pour chaque chapitre, une étape de plus pour avancer vers l’utilisation du journal créatif dans une pratique. cet ouvrage peut être intéressant pour quelqu’un qui débute et hésite à se lancer pour un paquet de
(mauvaises) raisons. un journal créatif est un travail très personnel et nous fait passer de très agréables moments. faire ce genre d’exercice ne peut qu’être
vivifiant et parfois même, thérapeutique.
à la fin du livre, elle suggère des recette de tisanes ou de liste de musique. on entre très largement dans l’univers de Kasia. j’ai particulièrement aimé son exercice d’autoportrait (ci-dessus). une très belle façon de faire à mon avis. l’artiste a aussi un blogue intéressant.
ceci dit, il y a, depuis nombre d’années maintenant, ce genre de livre de démarche artistique via le journal créatif. il est intéressant de réaliser que les maisons d’édition continuent de publier ce type de livre. il y a donc un besoin, et juste ça, c’est une bonne nouvelle.
vous aimerez peut être...
c’est le printemps sur les vêtements
des vases plus grands que moi
apprendre le dessin à la ligne
-
livre: «Do It (or Don’t)»
je vous présente aujourd’hui le livre «Do it (or don’t)» de Kara Cutruzzula. les illustrations typographiques sont de Jasmina Zornic. c’est plutôt un livre de démarche personnelle, mais il est magnifique visuellement. là, c’est la designer graphique en moi qui s’exprime. le travail typographique des slogans est très inspirant!
il s’agit ici de faire le ménage entre nos obligations et nos aspirations. fait-on vraiment ce qu’on veut faire dans notre vie? comment savoir et faire le tri à travers nos listes «à faire» qui s’allongent un peu plus tous les jours. pour arriver à mieux se comprendre, à faire le ménage là-dedans, il faut s’arrêter, souffler et se poser quelques questions. c’est le genre de livre qui peut aider à faire cette démarche. divisé en huit chapitres, on fait le tour de plusieurs sections de nos vies. on répond à diverses interrogations afin de mieux cerner nos aspirations.
c’est un ouvrage dans lequel on intervient directement et qui deviendra
«notre» journal de démarche. les mises en page sont belles, les textes faciles à
comprendre et beaucoup de place pour élaborer des plans, dessiner,
écrire, doodler.vous aimerez peut être...
prix photos et de biens beaux petits livres
ça traine dans l’eau
ne plus nourrir la bête
-
le projet Grafía Callada
j’ai vraiment eu un coup de foudre pour ce livre sans aucune écriture. l’artiste espagnol Pepe Gimeno commencé le projet Grafía Callada en 2002 et l’a finalisé en 2015, avec un tirage de 100 copies.
visionnez le court film ici, du temps bien investi. on parcourt les pages en voyant des fragments placés de manière à créer des mise en pages très dynamiques qu’on pourrait voir comme des pages de texte.
voici les propos sur la publication instagram
«Construit à partir de déchets trouvés sur la plage, Grafía Callada est né en 2002 avec l’intention de construire un livre dans lequel aucun mot intelligible n’apparaîtrait.
Après avoir passé près de deux ans à façonner les déchets trouvés, l’œuvre a été exposée pour la première fois à l’IVAM en 2004.
…
Le projet Grafía Callada n’a pas été conçu a priori dans son intégralité, mais au fil du temps, il a évolué et réorienté son sujet. Les premières pièces étaient centrées sur l’écriture et le signe, pour ensuite élargir leur contenu aux structures de l’écriture elle-même et à ses codes : le rythme, l’ordre, la séquence et l’intrigue. Plus tard, je me suis intéressé à d’autres formes de représentation telles que la géométrie, le langage musical et le silence, la cartographie et, enfin, la peinture.»…
«Le projet est entièrement réalisé à partir de matériaux trouvés sur la plage. À partir de ces matériaux, Pepe Gimeno a créé des approximations évocatrices de différentes formes d’écriture, d’anciens hiéroglyphes, d’alphabets binaires et de nombreux autres motifs, parvenant à transformer des fragments de pierre, des bâtons, des bouchons de bouteilles en plastique, des parties de jouets, des coquillages, des mégots de cigarettes et du verre brisé en messages dotés d’une grande expressivité et d’une force poétique considérable.»
à voir.
vous aimerez peut être...
suite d’une formation
clins d’œil d’un mercredi
livre du mercredi: l’atelier Terrains Vagues
-
retour sur un début d’expo
je ne pensais pas faire ce genre de chose il y a quelques années, mais oui, j’aime bien organiser des expositions avec des gens que j’aime et dont j’apprécie vraiment le travail. il est toujours intéressant de voir le mouvement qui se forme avec les œuvres de tout le monde.
ce fut le cas avec «le zine dans les cantons», un thème que j’ai lancé sans trop réfléchir au printemps dernier et un projet qui s’est finalement réalisé. l’exposition a commencé jeudi dernier et sera en place jusqu’à la mi-décembre au centre d’essai en art imprimé Arprim à montréal, dans l’espace magasin.
j’ai regroupé 12 artistes (13 avec moi) pour exposer leur zines et gravures. on m’a aidé à accrocher au mur une large palette qui est devenue l’espace d’exposition principale. ça allait bien avec les cantons, ce bois naturel transformer en objet usuel commun. les zines touchent à toutes sortes de sujet, car les exposant.e.s sont de tous les horizons. j’adore ce noyau de créatifs. il manque quelques personnes sur la photo.
je leur avais aussi demandé leur bio en trois mots distincts et de faire un court texte pour qualifier leur création de zine en région. c’est très intéressant à parcourir.
un des créatifs a même organisé la venue de plusieurs en louant un véhicule plus grand. on a parlé de l’autobus de «zinesters» des cantons.
voici un commentaire reçu récemment: «Dans l’ensemble j’ai trouvé que l’expo de zines dégageait une ambiance
pleine de confiance tranquille en la vie, et ça m’a fait du bien, ça m’a
touchée.»vous pouvez parcourir la collection ici et en acheter si vous ne pouvez vous déplacer.
un merci tout spécial à l’équipe d’Arprim qui ont rendu cette exposition possible ainsi qu’à la contribution de Mme Élisabeth Brière, députée fédérale de Sherbrooke et de M. Gilles Bélanger, député d’Orford.
