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livre: bijou de banlieue
après avoir lu l’entrevue dans le journal le devoir il y a une semaine ou deux, j’ai décidé d’acheter le livre.
«Sara Hébert s’amuse avec les codes des manuels de bienséance
illustrés des années 1960.»Bijou de banlieue est un drôle d’ovni dans le monde littéraire. le livre, qui fait 350 pages, est un gros zine/collage qui ridiculise bien des idées et fait du bien au moral. parcourez la table des matières qui vous fera sourire et imaginez le reste.
«…qui se décrit comme une scrapbookeuse subversive. Je fais des zines
depuis super longtemps dans un petit milieu punk de sous-sol, une
communauté que je connais où je n’ai pas de stress à propos de ce que
les critiques vont penser parce que j’y suis comme dans une bulle.»difficile de savoir quoi prendre en photo pour vous donner une idée. le livre est entièrement en noir et blanc rempli d’images provenant de publications d’une autre époque. ce qu’il y a d’intéressant, c’est le regard et l’utilisation qu’en a fait l’autrice avec beaucoup d’inspiration sur autant de pages.
n’hésitez pas allez le feuilleter en librairie, vous aurez sans doute un coup de foudre comme moi. à lire à petites doses pour ne rien manquer.
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un week-end à montréal
c’est le week-end prochain qu’aura lieu expozine, «Le» salon du zine au québec. j’attends ce moment avec impatience. j’avais donc planifié mon week-end à montréal. vous trouverez toute l’information sur le lien. il manque la liste des exposants, mais ça vaut toujours le déplacement et c’est un événement gratuit. je sors assurément de ma visite avec ma petite pile de zines. c’est aussi populaire que ce que vous voyez sur la photo. du monde, beaucoup beaucoup de monde!
j’ai hâte de revoir des gens que je n’ai pas vu depuis quelque temps ainsi que de découvrir de nouvelles publications de tous genres aux sujets et structures variées.
j’ai ajouté à mon agenda la vente de livres à la bibliothèque de westmount. il y aura peut-être des trouvailles à faire, bien que je n’aie pas vraiment besoin de livres. je suis curieuse malgré tout et j’irai sûrement faire un tour surtout que le lieu est magnifique.
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compositions florales
je ne sais trop comment nommer le travail créatif de ces «fleuristes», tous les deux australiens. bien sûr, ces artistes font des mariages et des événements, mais ils font
aussi de la recherche et c’est cet aspect qui m’a le plus intéressé.d’abord Hattie Molloy, qui offre des montages saugrenus où se mélangent fruits, fleurs, légumes et autres verdures vivantes. c’est surprenant et souriant. jamais trop chargé et toujours très coloré, j’adore.
«Hattie Molloy is an installation artist, object maker and creative director based in Melbourne.»
aussi, les organisations florales de Benjamin Avery qui applique sa matière végétale à toutes sortes de formats et de structures. son nom de compagnie est le «colour blind florist». n’hésitez pas à visiter son site, plusieurs belles inspirations s’y trouvent. il crée des formes qui sont très près de la sculpture contemporaine. tout semble prétexte à la création!
plusieurs de ces images feraient d’originaux points de départ pour des dessins.
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livre: pour jouer avec le design graphique
voici un livre attrayant pour les designers graphiques. «graphic design play book» est bien sûr magnifique. une allure colorée et ouverte sur l’expérimentation. un gros élastique bleu tient les extras au milieu du livre.
cet ouvrage a été développé par Sophie Cure et Aurélien Farina, deux designers français. vous y trouverez 32 exercices qui touchent la typographie, les affiches, les pictogrammes/signes et l’image de marque (logo). au centre, on fournit des gabarits, des autocollants, des papiers colorés, etc. de tout pour jouer.
pas besoin d’être designer, il s’agit plutôt d’une exploration sur le design autour de nous. j’ai parcouru tous les exercices avec délice. tellement de bonnes idées pour initier une personne aux arts graphiques.
le livre est beau, on y trouve un design très contemporain et on a le goût de jouer, d’essayer. le seul problème avec ses livres, c’est qu’ils sont si beaux qu’on n’ose y toucher. pourtant, ils prennent de la valeur quand on y met nos traces, alors il ne faut pas hésiter!
un très bel ouvrage.
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dessiner sur un écran, un pinceau à la main
dessiner sur son ipad ou son téléphun, plusieurs le font avec succès depuis un bon moment déjà. pour ma part, après quelques essais, le toucher du papier me manquait trop. je n’ai pas poursuivi. pourtant, David Hockney s’est lancé avec les résultats que vous avez sans doute vus ici et là (dessin de gauche).
la journaliste Grace Banks du new york magazine a essayé les outils et les évalue dans cet article. cela nécessite une application et un pinceau spécial pour la peinture numérique.
«I tracked down both the digital Butouch paintbrush and the app he uses, called Brushes.»
elle parle de son expérience et de sa nouvelle habitude de peindre sur des écrans avec plaisir et satisfaction. pourquoi pas. vous pouvez voir un large éventail des possibilités sous la recherche ipad drawing sur behance. le dessin de droite est de Manuel Sumberac. il y en a pour tous les goûts et styles. vous pouvez voir aussi leurs méthodes de travail en cliquant sur «outils» à droite.
n’hésitez pas à me faire part de vos expériences.
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l’art épémère et des cahiers sur sa table
je vous présente aujourd’hui le travail de Bénédicte Faure, une artiste belge. c’est surtout son approche sur instagram qui m’a intéressé. elle fait des œuvres éphémères sur un carton blanc. une photo et voilà. une très belle idée.
j’ai toujours fait référence aux créations éphémères dans la nature, mais pas dans l’instant, comme ça, sur ma table. ça me donne des idées pour organiser un défi guylaine lab…
un autre beau talent, les cahiers d’esquisses de Santi Sallés. un tracé au crayon plomb, un peu d’aquarelle et beaucoup de couleur. un habitué des Urban Sketcher. sur son site, il présente d’autres cahiers et même une vidéo pour dessiner un zèbre!