-
une île, un projet, une belle histoire
ma soeur ginette m’avait fait part de ce projet il y a de ça plusieurs mois. dans une région reculée de terre-neuve, quelqu’un avait mis sur pied un projet de résidences d’artiste. à l’époque, on pouvait seulement voir les dessins du dit projet.
j’adore terre-neuve. c’est une île de fin du monde absolument magnifique et au paysage brut. beaucoup de place pour l’isolement et l’incubation artistique…dernièrement, je suis tombée sur cet article dans le new york times travel où on voit le projet en grande partie réalisé. un rêve, je dois dire.
dans l’article, on apprend que le projet est une idée de zita cobb, qui est née à fogo island. très jeune, elle a dû quitter l’île pour raison de santé. elle y revient à plus de 50 ans et étant une des femmes les plus riches du canada (elle a bien réussi dans le monde des affaires). elle a décidé de faire quelque chose qui garderait les gens de l’île sur l’île. elle a choisi un volet artistique, en plaçant des studios ici et là. vous verrez, ces derniers sont d’une grande qualité et très originaux. il y aura bientôt un hôtel, des services, etc., question de faire rouler les activités de fogo island.
dans un monde où tout semble aller mal, ça fait plaisir de lire une belle histoire… vraie!
sur le site de fogo island arts corporation, une vidéo d’une première artiste qui y a fait une résidence et plusieurs photos supplémentaires. si vous ne succombez pas après ça…
-
un projet participatif ?
si vous cherchez un projet participatif, en voici deux qui pourraient être vus comme des livres d’artistes collectifs. le tout est organisé par david dellafiora (australie), sous le nom de Field Study International: «Field Study sees each work as a manifestation of a collective spirit. Everyun is welcome to become a member of Field Study, irrespective of their arts practice, and contribute to the Field Report. Field Study also produces the assembling publications WIPE and ReSite, and, in collaboration with Karingal, KART.».
deux projets ont attiré mon attention,
• d’abord le projet kart, qui en est à sa 33e publication.
«KART magazine is an assembling publication created to promote artistic and cultural diversity. KART is an ongoing project with no deadlines, and work is accepted on a continuing basis. KART is produced in limited editions of 40, each box containing works by 15 artists. This edition has 16 artists»
vous trouverez toute l’information à la fin du billet sur le site.
• et il y a aussi le projet wipe, fait de feuilles de papier de toilette.
«On going project, no deadline. Edition made every 20 participants. Copy of edition send to all taking part. Max size: 14cm x 11cm.»
là aussi, toute l’information à la fin du billet sur le site. -
clins d’oeil pour un lundi
avant qu’il ne soit vraiment trop tard pour en parler… voici une oeuvre éphémère de sonja hinrichsen, une artiste du land art, qui a utilisé la neige comme outil de création. bien qu’il faille être dans les airs pour apprécier, on peut voir ici plusieurs images surprenantes de ce projet. un clin d’oeil en ce début de printemps…et dans un tout autre ordre d’idée, un petit bidule «lid sid» bien fait pour tenir un couvercle de chaudron. un design de luka or (israël) dans lequel on retrouve un peu l’humour de certains produits alessi…
-
mad men: mesurer le chemin parcouru?
la cinquième saison de mad men commence ce soir et nous serons en 1965.je suis devenue une fan finie, sur le tard. j’ai regardé avec délice les quatre saisons dans les derniers mois. on réalise que plusieurs aspects de nos vies ont changé, heureusement, mais tout de même… je suis impressionnée par la qualité de la reconstitution, j’aime les références avec la vraie histoire, je regarde avec nostalgie les gens élégants au travail, je suis avec intérêt le combat de peggy qui travaille fort à faire respecter ses idées, sa place et surtout la personne qu’elle est.
c’est une époque pas si lointaine dans l’histoire de la femme… ça donne une bonne idée du chemin parcouru en quelques 45 ans.
le magazine américain newsweek a fait un numéro spécial pour cette première émission. bien sûr, on y parle de la publicité de l’époque (excellent article d’une de celles qui étaient là), des «don draper» d’aujourd’hui, etc., mais les pubs se sont aussi mises de la partie. vous trouverez des pubs d’aujourd’hui à la facture d’hier. le seul hic, l’adresse internet… qui est bien sûr, incontournable maintenant!
on peut les voir ici. -
un nid dans les arbres
en design, au sens large, on s’inspire de plus en plus de la nature. cette dernière trouve si souvent des solutions à la fois pratique et magnifiquement intégrée.
après le populaire mouvement de maison dans les arbres, porky hefer (cape town) s’est inspiré des nids d’oiseaux. une mini-habitation en lien direct avec le cocooning. il s’agit de surtout de structures tissées de branches en forme de boule avec une ouverture sur le devant. elles sont suspendues dans un arbre ou maintenues dans les airs par une structure au sol.
on a le goût d’y passer des heures à lire, rêvasser, etc., mais ce n’est pas fait pour tous les climats par contre…
-
début d’un échange: art postal avec agnès
j’ai reçu récemment un commentaire sur ce blogue de maili mélo. comme je suis curieuse, je suis allée voir qui était cette lectrice. j’ai découvert un blogue et une artiste, agnès, qui aime jouer avec le papier et aime faire des échanges sous forme d’art postal.après quelques échanges par courriel, nous avons décidé de commencer un échange créatif entre nous. je viens de recevoir sa première pièce. un ravissement, j’ai adoré! je me demandais bien si les envois se rendraient ici sans problème, apparemment oui!
j’ai aussi commencé une pièce pour agnès, qui sèche en ce moment à l’atelier (je t’envoie ça ce week-end!). le début d’un échange qui sera sûrement stimulant!
pour ceux et celles que ça intéresse, un petit message d’agnès que je partage: «Oui bien sûr que mon blogue est ouvert… à tous, à tous ceux qui sont intéressés par le mail art notamment, mais aussi tous les autres qui aiment faire des choses avec du papier… Je suis amoureuse des petits bouts de papier de «rien du tout» et je m’amuse à leur redonner de l’importance…»