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livre du jour: le livre pop-up «Bauhaus Ballet»
l’école du Bauhaus fut un nid de créations. dans ce foisonnement de nouvelles idées, on a aussi créé un ballet. il s’agit d’une création de Oskar Schlemmer, le Triadic Ballet.
je vous présente aujourd’hui le livre pop-up «Bauhaus Ballet» de Gaby Dawnay avec les magnifiques illustrations de Lesley Barnes.
ce livre présente tous les costumes très particuliers de ce ballet hors normes. dans cette vidéo, on présente les grandes lignes directrices: les formes des costumes sont des cercles, des carrés et des triangles, les couleurs: le rouge, le rose, le bleu et le mauve.
à parcourir les pages sur fond noir, vous pourrez apprécier quelques mouvements. les costumes sont très bien rendus. vous trouverez des vues d’ensemble, des pas de deux et des ballerines au tutu très moderne, surtout pour 1922!
il faut savoir que volontairement le chorégraphe a créé des costumes qui contraignaient les danseurs dans leurs mouvements. juste ça, ce n’est pas banal.
un très joli livre. on aurait aimé quelques pages de plus.
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les défis artistiques en ligne
je suis fatiguée de faire des collages dans mes cahiers. j’ai l’impression de toujours faire un peu la même chose. je commence à peine à ressortir mes projets de livres d’artiste, qui sont des œuvres sur lesquelles je dois mettre du temps et de la réflexion.
quoi faire entre les deux? j’ai participé depuis deux semaines à ces deux défis trouvés sur instagram.
le premier de @stillherestilllife est de faire une illustration à partir d’une image proposée. c’est surtout des photos, bien que depuis deux semaines, l’équipe explore elle aussi. à ma première participation, c’était sur une photo (ci-dessus). j’y ai mis un peu moins d’une heure. le résultat était ok, sans plus. la semaine dernière, c’était une image en 3D que je n’aimais pas du tout. en prenant environ le même temps, le résultat était décevant. pas grave, je suis là pour explorer. je me sentais comme dans mon cours de couleur au cégep. j’ai, par contre, découvert plusieurs artistes.
le deuxième vient de la collection de l’université McGill @mcgill_vac (ci-dessous). ils proposent tous les dimanches une œuvre de leur collection que nous devons refaire. j’ai fait l’exercice hier. je voulais mélanger les médiums côte à côte pour voir ce que ça pouvait donner. j’explore et le résultat était moyen.
je commence par faire un rapide sketch devant mon ordi. ensuite, je laisse tomber l’écran pour le faire de mémoire. je termine en observant de nouveau l’image de départ et je fais quelques modifications, mais pas trop. j’accepte facilement que ça ne soit pas réussi et je n’ai pas de problème à partager ce qui ne fonctionne pas. c’est la vie d’artiste ou la vie tout court finalement.
dans les deux cas, il est toujours très enrichissant de voir les versions des autres et des moyens que les artistes ont choisis pour faire leurs créations. c’est surprenant et le fait de s’être vraiment plongé sur le dessin nous permet d’en faire une autre lecture. vous pouvez voir mes quelques participations ici.
si vous en connaissez, n’hésitez pas à me faire connaître d’autres défis du genre.
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The Queen’s Gambit: une analyse
vous avez probablement vu la série «the queen’s Gambit», Le jeu de la dame en français. quand j’écoute une série que j’aime, j’aime aussi en lire l’analyse quand c’est possible.
j’ai lu récemment cet article du new york times «I Want to Live in the Reality of ‘The Queen’s Gambit’» de Carina Chocano.
l’article raconte les grandes lignes de la série et fait des liens. ce que j’ai particulièrement aimé est son point de vue général. pour une fois, une jeune fille devenue jeune femme prend sa place sans être une victime sexuelle ou du sexisme ambiant. elle avance, toute seule avec sa propre méthode et réussie. tout n’est pas facile, mais sa mère d’adoption embarque dans le sérieux jeu des compétitions d’échecs.
Beth avance par son talent, sa détermination, son intelligence. elle utilise son instinct et son instinct est le bon. c’est très inspirant. il n’y a pas de méchants violents ni d’armes. la plupart des hommes autour d’elles veulent l’aider par amour des échecs. ça c’est assez intéressant.
la belle nouvelle est qu’une histoire comme ça ait attiré un public aussi grand, vraiment énorme. ça sous-entend que nous en verrons sûrement d’autres du même genre.
j’ai lu le roman de Walter Tevis il y a quelques années, trouvé vraiment par hasard dans une boite de livres. j’avais beaucoup aimé, une excellente lecture.
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un nouvel alphabet pour faciliter les genres
voici la problématique sur laquelle Tristan Bartolini s’est penché. son projet nommé «L’inclusif-ve» est une recherche afin de créer de nouvelles ligatures pour faciliter l’écriture des genres. comment transformer un «il» et un «elle» ou toute autre fin de mot qui indique le féminin ou le masculin en un nouveau symbole facilement reconnaissable.
«Partant du constat que notre alphabet ne permet pas d’exprimer
tout le spectre du genre, Tristan a imaginé des signes qui permettraient
de signifier cette inclusivité et cette diversité des possibles. Les
nouveaux signes qu’il propose sont un mélange graphique des lettres qui
composent les terminaisons masculine et féminine ; ils s’utilisent pour
remplacer les terminaisons de certains mots genrés de notre langue. »écoutez la courte vidéo, il explique très bien sa démarche.
ça peut sembler complexe au début, mais honnêtement, son travail est tellement bien fait que je peux facilement voir son utilisation devenir populaire. en tous les cas, moi c’est quelque chose que j’utiliserais.
merci à Meb pour le lien!
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le Milan de Carlo Stanga
en 2016, je vous avais présenté le livre «I am Milan», de Carlo Stanga, un artiste au dessin magnifique. j’avais acheté le livre à la boutique moleskine de l’aéroport à l’époque.
une nouvelle édition de ce livre est parue récemment avec l’ajout de nouveaux dessins. comme on ne peut toujours pas voyager, ça peut faire plaisir de parcourir le livre, que vous y soyez déjà allé ou pour vous donner le goût de mettre milan sur votre liste de futures destinations.
ce que j’adore des dessins de Carlo est le point de vue, toujours original. le tracé est à l’encre noire et ensuite, il complète par la couleur certaines sections. le tout agrémenté de courts textes sur l’endroit présenté.
il a écrit aussi un livre sur londres et sur new york dans le même style. vous pouvez aussi le suivre sur instagram.
merci à Princeton Architectural Press/Raincoast pour le livre.
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Joanne Tinker, une artiste qui fait des collections
Joanne Tinker fait des collections de petits objets. ensuite elle les travaille, les transforme et les présente d’une façon qui n’appartient qu’à elle. il peut s’agir de bougies de gâteaux de fêtes, ou de chaises faites à partir de bouchon de bouteilles de mousseux.
elle a une affection pour le papier métallique de chocolats, friandises ou autres.
«I am an artist who seeks to transform ordinary objects into something
precious, something special. Metal bottle tops, acupuncture tubes,
confectionary wrapping and aluminium cans have all featured as
materials, although chocolate foil wrappings remain a constant in my
work.»j’adore son approche. vous pouvez aussi la suivre sur instagram.
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je suis passée à pixelfed.social
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