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    s’habiller en arbre et faire bouger du papier

    une vieille tradition du village de Satriana di Lucania au sud de l’italie a refait surface récemment. à l’événement de cette année, 131 hommes sont allés dans la forêt et en sont ressortis habillés en arbre d’une manière qui les rend méconnaissables.

     

    «Every February, on the weekend before Fat Tuesday (Mardi Gras), 131 men
    go into the forest. When they emerge, they are dressed from head to toe
    in branches of ivy. Almost unrecognizable, besides their arms and feet,
    they become a procession of moving trees.»

     

    cette histoire a attiré les deux photographes, Federico Borella & Michela Balboni, qui ont voulu documenter la chose. ils ont été surpris du jeune âge des participants. vous pouvez lire toute l’histoire ici. fascinant.

    si vous aimez le papier, vous allez adorer le travail de Julia Yus, ingénieure du papier de madrid. j’ai bien aimé son travail, les illustrations sont belles par leur simplicité. les mouvements pop-up qu’elle utilise souvent à l’intérieur de cartes sont tout à fait pertinents. c’est charmant et souriant.

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    un beau projet d’édition

    une des belles surprises de la biennale de venise est de pouvoir parcourir une super librairie mondiale sur l’art et autres sujets en lien avec l’événement. 

     

    j’ai découvert ce joli projet d’édition «sedicesimo» qui veut dire 16, comme dans 16 pages, nombre de pages de chaque livre. chaque livret, au prix fixe de 5 euros, est comme la carte d’un artiste qui y présente un projet. j’en ai acheté trois.

     

    celui de Peteris Lidaka, artiste de lettonie, qui aime les objets ou créatures volantes. c’est le sujet de son livret airplaneography. vous pouvez en voir quelques pages ici.


    celui de Joana Neborsky, une illustratrice américaine qui présente une suite de collages sur les difficultés de la vie. vous pouvez en voir quelques pages ici.


    et celui d’Oscar Bolton Green, illustrateur britannique, je crois. dans son livret, une large suite de petits dessins aux traits noirs qui ont l’air de former un motif, mais non, rien ne se répète. vous pouvez en voir quelques pages ici.

     

    j’en aurais sûrement acheté plus, ce pourquoi je suis très contente qu’on puisse aussi se les procurer en ligne.

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    toutes les couleurs de Sandy et de Peggi

    l’artiste Sandi Hester aime la couleur et semble créer tout le temps. j’ai beaucoup aimé son cahier d’esquisses qu’elle présente ici. une belle série de natures mortes.


    elle explique son travail dans cette courte capsule. elle fait beaucoup de paysages, donne des cours, très active en ligne. l’artiste a même sa propre chaîne vidéos ici. c’est surtout ses dessins aux couleurs franches qui m’ont intéressée.


    dans le même genre, je vous présente aussi les dessins/gouache d’une autre artiste, Peggi Kroll Roberts. sa page instagram regorge de couleurs et dessins au pinceau large. j’adore la simplicité du trait. c’est très fort. pas de détail ici. elle fait aussi de la céramique d’une façon très très naïve en fait. 

     

    dans les deux cas, un appel à la schématisation, quelques lignes ou aplats de couleurs. inspirant.

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    de la belle énergie avec du papier

     

    je vous présente ce matin un livre de Fiona Leighton. à travers les photos, je devine qu’il s’agit d’un livre pop-up qui déborde de partout. apparait soudain un oiseau au milieu du feuillage. cette artiste semble faire ses dessins à la gouache et son livre a l’air d’une pièce unique. 

     

    quand je vais voir un peu plus loin, Fiona, sous le nom de Particle Press, offre des articles cadeaux inspirés de la nature. mais son livre, présenté sur instagram, est vraiment intéressant.

     

    ensuite, je vous envoie parcourir les pages d’un zine tout simple ici et ici, avec seulement des formes gestuelles en noir et blanc. c’est les créations de Laur Pontak de bruxelles. elle a son univers bien personnel, un peu punk, déjanté et tellement libre! j’aime beaucoup.

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    des petits films inspirants

    je vous présente d’abord une chorégraphie brillamment filmée et bien sûr, dansée. il s’agit du travail de Sergio Reis. je vous envoie regarder la pièce «Somebody That I Used To Know» par la troupe cdkcompany. l’artiste semble créer beaucoup pour les vidéos et la pub. mais cette pièce est différente. j’ai vraiment beaucoup aimé l’approche très graphique utilisée par Mark Verhees ainsi que le choix de la salle.

    l’autre artiste est cinéaste. Joshua Charow a tourné des portraits d’une génération d’artistes vivants à soho à new york. la particularité de sa recherche est que ces artistes se sont installé dans ces anciennes petites usines du quartier qui se vidaient peu à peu. les artistes ont récupéré ces espaces souvent non chauffés, qui n’étaient pas fait pour y vivre et en ont fait leur lieu de création (et de vie). on peut visionner les petites capsules ici. on peut aussi visiter sa page instagram ici. il est fascinant de voir ces immenses ateliers.

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    venise, c’est aussi la mise en espace

     

    je vous disais que je vous reviendrais sur ma visite de la biennale de venise.

     

    dans une des «salles» de l’arsenal, le commissaire présentait un large éventail d’artistes italiens ayant immigré au brésil. apparemment la plus grosse communauté italienne hors de l’italie.

     

    dans cette belle installation de tableaux et de sculptures, toute époque confondue, on était agréablement surpris du système d’accrochage. les œuvres semblaient suspendues sur une épaisse plaque de verre qui nous donnait la possibilité de voir l’arrière du tableau et de faire, parfois, des découvertes.

    en suivant les sites autour de l’événement, j’ai appris qu’il s’agissait d’une structure créée par l’architecte Lina Bo Bardi qui était, elle aussi, brésilienne /italienne. son design est apparu pour la première fois en 1968. une fois disparus des salles d’exposition, ces «chevalets» ont été rachetés par le Musée d’Art de Sao Paulo Assis Chateaubriand, alors qu’Adriano Pedrosa, commissaire à la biennale, était directeur artistique du musée (il l’est toujours).

     

    l’effet suspendu, le mélange du verre, du béton et du bois donne à l’ensemble un premier coup d’œil saisissant.