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un peu de ceci et de cela
une chronique du vendredi composée des petites notes.
je suis à reprendre mon retard sur ma lecture des magazines uppercase. j’ai trouvé dans l’article sur Dietlind Vander Schaaf une magnifique définition du travail d’artiste. je l’ai photographié pour vous. une définition très juste à mon avis.
quelques pages plus loin, dans un article sur Dayle Bennett, l’artiste raconte qu’après plusieurs réflexions, elle dit maintenant que son mandat est de «make, inspire, share». je me retrouve bien là-dedans aussi.
Bibliothèque et archives nationales du Québec m’ont acheté deux livres d’artistes cette année. Martine Renaud a écrit un billet sur le blogue de l’institution
pour parler des œuvres uniques qu’ils ont choisies lors de ce comité
d’acquisition. c’est intéressant de voir le travail des autres artistes
dans le même domaine. c’est très apprécié cette diffusion.il est toujours temps de participer à mon activité collage. il suffit de vous abonner à mon bulletin et je vous envoie l’information. vous devez utiliser au moins un des items du fichier fourni, question de faire un lien entre tous les résultats. j’ai déjà commencé à recevoir des œuvres. merci merci de vos participations. je vous présenterai tous les collages reçus lundi prochain.
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journée collage: demande de participation
samedi prochain le 8 mai sera la journée mondiale du collage. l’an dernier je vous avais proposé une participation à partir d’éléments fournis. je fais la même chose cette année pour les abonnées de mon bulletin.si vous n’êtes pas abonnées, vous pouvez le faire ici et vous recevrez le lien pour télécharger les éléments du collage, cette année sur le thème de la covid. défoulez-vous!
je présenterai les collages reçus le lundi 10 mai prochain.
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faire du fil en papier, euh… réussi.
ce que j’aime dans les nouveaux projets c’est de découvrir de nouvelles techniques pour améliorer un concept, une idée que j’ai en tête. cette semaine, j’ai voulu faire des fils en papier. je vous en avais parlé il y a quelque temps.
j’ai découvert la technique du «Shifu», faire du fil de papier avec du papier japon. j’avais ce genre de feuille que j’avais acheté il y a longtemps. vous vous souvenez la période des lampes en papier de riz?
j’ai fait ce qui était suggéré dans ce billet de Karen Trask, c’est à dire préparer mon papier. hier, je l’ai roulé comme l’explique clairement Susan Byrd. prenez le temps d’écouter sa capsule vidéo, plusieurs étapes à saisir. j’ai mieux réussi ma première feuille (les fils verts) que la deuxième. j’ai réalisé que j’aurai dû faire des bandes beaucoup plus minces, mais cela a fonctionné!
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quand ça commence vraiment
j’ai toujours l’impression que je fais mon premier livre d’artiste. pour ce dernier projet qui n’a toujours pas de titre, j’ai défini le sujet, j’ai déniché ici et là les textes reliés et les sources d’images et je me suis mise à penser au rapport contenu/contenant.
après plusieurs réflexions, j’ai trouvé le livre que j’allais altérer. il y a toujours un «casting» à faire. choisir le format, vérifier l’état du livre, le sujet a-t-il un rapport avec ce que je veux en faire, la qualité du papier, de la reliure, etc. ensuite, décider des grandes sections du livre, les définir, penser à la manipulation, etc.
depuis quelques semaines j’étais sur l’impression, car le livre contiendra quelques gravures. j’ai fait des tests avec des cartons de boîtes de lait, et pourquoi pas, essayer la plaque gelli. faire le choix de travailler avec de l’acrylique ou des encres de gravures? sur du papier de bonne qualité ou des pages de livre? vous pouvez aussi voir quelques tests sur ma page instagram.
voilà mes réflexions du moment. je prends des notes tous les jours sur ce qui fonctionne et ne fonctionne pas. comme le processus est long, j’ai peur d’oublier des bonnes idées comme ces pages imprimées il y a longtemps, dont j’avais aimé le résultat et qui pouvaient aller dans le sens du livre.
hier, j’ai presque tout ressorti et j’ai observé, pris des notes, fait une planification plus détaillée. en commençant à imprimer pour le vrai, il y avait encore plusieurs des ajustements à faire, il y en a toujours, heureusement.
vous dire à quel point il y a un plaisir à avancer sans trop savoir, mais en sachant quand même un peu où on veut aller. je vous tiens au courant, comme toujours.
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un jardin sur soi
je me suis fait plaisir et j’ai dessiné quatre légumes que j’ai ensuite appliqués sur quelques items.
vous trouverez une tomate (un fruit, je sais) bien rouge et au trait généreux.
j’ai fait un radis, parce que j’adore les radis. je trouve qu’en plus d’être bons, ils sont beaux! ça fait toujours une belle assiette. j’espère que vous trouvez que cela fait un beau t-shirt, parce que c’est certain que je m’en commande un bientôt.
j’ai aussi dessiné une carotte, parce que c’est une crudité que je mange beaucoup. j’aime les carottes de différentes couleurs où le centre est dans une couleur contrastée.
et finalement, une échalote verte… ou peut être un poireau? ça pourrait fonctionner pour les deux, je crois.
les dessins ressortent bien sur la couleur, le blanc et le noir, c’est selon vos goûts.
si vous avez des questions ou des demandes spéciales, écrivez-moi!
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pendant ce temps, sur ma table
comme vous les savez, je participe parfois à des défis en ligne. en ce moment j’en fais un pour les 31 jours de mars. je voulais aussi que ce défi, une fois terminé, devienne un objet complet.
j’ai fait une structure accordéon sur une grande feuille. je l’ai coupée et pliée pour avoir 32 volets. j’ai fait mon test un peu vite. le papier n’est pas de bonne qualité et les plis mal faits. résultat de mon impatience, mon livre est un peu «bancal».
j’en ai fait la moitié pour l’instant et j’aime assez le résultat. pour ce projet, j’ai décidé de parcourir un restant d’encyclopédie anglais que j’avais et de prendre les images en avançant dans le livre. je suis dans la lettre «r».
samedi dernier j’ai participé au défi de la collection des livres rares de l’université mcgill. la peinture proposée était un voilier. j’ai fait quelques tests. je voulais faire des traits noirs. j’ai finalement opté pour ma cola pen que je n’avais pas utilisée depuis très longtemps. j’adore le genre de trait de cet outil! j’ai ensuite rempli les blancs avec un nombre très limité des couleurs en aplat par collage. je voulais y ajouter de l’aquarelle, mais après la portion collage, j’ai arrêté voir si le dessin pouvait «vivre tout seul». finalement, oui et j’ai arrêté là.
voilà. petit billet sur ce que je fais. vous pouvez voir tout ça sur instagram.