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les compositions d’Eve Campbell
aujourd’hui, je vous présente le travail d’Eve Campbell (écosse). Cette jeune femme a terminé en 2018 sa formation en «textile design» au Glasgow School of Art. son chemin depuis est impressionnant.
j’ai particulièrement aimé sa technique qui est très près du collage ou de l’impression manuelle. elle découpe ses formes dans du papier qu’elle dépose sur le tissu pour ensuite utiliser un cadre de sérigraphie pour imprimer. les résultats sont graphiquement très forts. visitez son site pour la voir travailler.
ses créations s’accrochent au mur, deviennent des coussins et prennent maintenant de nouveaux chemins. je vous suggère fortement d’aller jeter un œil sur sa section «collections» où elle présente certains de ses projets, agrémenté parfois de ses sources d’inspirations et de son cahier d’esquisses.
j’ajoute une belle étoile ici sur son site internet qui explique tout son travail de création de bien belle façon. un exemple à suivre à mon avis.
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exposition, en ligne cette fois
depuis la pandémie, les expositions et les appels de dossier ou d’œuvre pour les artistes du livre sont pratiquement disparues. en 2020, j’avais fait le livre «Ferdinan into the unknow» pour une exposition soulignant les 500 ans du retour de l’expédition de Ferdinan Magellan afin de prouver que la terre était ronde. c’était un appel de dossier du Liverpool Book Art, organisme qui fait la promotion du livre d’artiste.
incapable de trouver un lieu d’exposition depuis, l’organisateur, Simon Ryder, a décidé de la présenter en ligne. c’est certain qu’on est loin de l’idée de départ, mais l’anniversaire du retour de cette expédition était aujourd’hui. alors au moins, cette exposition est tout de même présenté et on peut voir les livres tous plus intéressants les uns que les autres. accédez à plus de photos et de renseignements sur les artistes, dans la section «The Exhibition: Artists, Books, Images and Ideas» un peu plus bas dans la page.
je dois dire que je suis agréablement surprise de la qualité du travail. tout y est: nos textes sur le livres, les photos et les démarches ainsi que tous les liens. autant de soin dans la présentation est vraiment apprécié.
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deux artistes pour un lundi
deux artistes britanniques aujourd’hui. commencez avec le site de Charlotte Greenwood.
«I am an environmentally concerned experimental photographer based in London who works with both analogue and digital mediums.»
vous trouverez quelque chose entre la macrophotographie et l’expérimentation. c’est riche, rempli d’univers surprenants. captivant à parcourir, on sent l’œil de l’artiste toujours à la recherche de la beauté de la nature.
aussi, visitez celui de Philip Eglin
est un artiste britannique, surtout un céramiste en fait. j’ai beaucoup
aimé ses seaux, enjolivé de dessins et de motif très contemporain.visitez
toutes ses séries, il y a beaucoup de détails qui apparaissent dans ses
pièces qui présentent son point de vue sur la société. on y décèle son
opinion sur la vie catholique, le sport, la vierge, des assiettes et
même quelques dessins. on peut voir plusieurs de ses pièces ici aussi ou alors sur pinterest ici. -
Sarabande Foundation, dans tous les sens
j’ai découvert récemment le petit joyau qu’est la Sarabande Foundation, des espaces de créations pour les artistes de tous horizons.
«Established by late visionary fashion designer Lee Alexander McQueen, the Sarabande Foundation has long champiund young creative voices who are blazing trails across the creative landscape. »
installée à londres, cette fondation offre à plusieurs artistes des espaces, des lieux d’expositions, du mentorat et des conseils pratiques. bref, un bel entourage pour la création qui existe depuis 2015. Sarabande s’adresse à des designers, des artisans, des artistes, etc. cliquez ici pour voir tous les artistes qui sont passés entre ses murs.
j’ai adoré visiter le site pour la richesse des propositions. c’est très éclaté et ça fait du bien. une belle recherche qui pousse les limites très loin. les artistes, souvent multidisciplinaires, créent des œuvres qui vont dans tous les sens. très très inspirant.
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les livres de Stanley James Press
pour le mercredi livre, je vous parle aujourd’hui d’une petite maison d’édition britannique, Stanley James Press. en visitant le site, c’est l’amour du livre, de l’objet papier que l’on retient. chaque création contient son petit détail qu’un livre produit en grand nombre n’aura sans doute pas.
«We enjoy designing and making real things, physical things that you can
hold in your hands. We love making things that people will treasure
rather than consume and throw away. Most importantly we love a challenge
and projects that make us consider how to make things differently. If
you have a project like that why not say hello…»la création d’un petit tirage permet cela, de faire différent, d’y mettre plus de soins et d’originalité. il y a des zines avec cartes postales (comme mon livre 33 choses inutiles à savoir) et des pochettes ici et là, des volets qui se déplient, etc. bien sûr, tout cela est très graphique et magnifiquement réalisé.
le travail de collaboration est aussi très important. vous trouverez sur
le site de belles ressources, bien sûr en angleterre, mais cela démontre
une belle générosité. -
le cyanotype, c’est testé!
voici une technique que je voulais apprendre depuis longtemps. on en a tous vu, de ces images d’un beau bleu indigo en négatif sur du papier. on y voit souvent des images de végétaux parce que c’est vrai que cette technique colle bien à ce sujet. voilà que Nathalie Amperland offre un cours là-dessus, je me suis inscrite.
l’artiste nous a accompagnées à toutes les étapes pour nous permettre ensuite d’expérimenter différentes techniques. ce fut une magnifique journée où on passait de l’atelier, pour la création vers l’extérieur pour l’exposition au soleil et retour à l’intérieur pour le développement de nos essais d’apprenties. l’autre «étudiante» était une calligraphe qui a testé le cyanotype avec ses plumes et des bouts de bois en guise de pinceau. Denise a ainsi fait apparaître de bien belles surprises. de mon côté, j’ai essayé les végétaux, des papiers texturés, des papiers découpés.
comme Nathalie expérimente beaucoup, elle nous a présenté ses recherches un peu tout au long de la journée, ce qui a été très stimulant. j’y ai vu une belle motivation à poursuivre la recherche de retour dans nos maisons/atelier.
j’ai mis plusieurs photos sur mon fil instagram. Nathalie offrira d’autres formations aux ateliers Dufferin.