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5 mai, journée du design à montréal !
me voilà tiraillée par deux activités hyper stimulantes créativement.
d’un coté, la journée creacamp sur la créativité au féminin et de l’autre, (enfin!) une journée portes ouvertes sur «le design, c’est sympathique!» à montréal.
je viens d’en parcourir la programmation et j’avoue, il y aura des choses à voir!
pour chaque quartier, on propose des circuits permettant de voir des projets forts en architecture et design urbain, en aménagement paysagé, en design d’intérieur, en design graphique, en design de mode et en design urbain.Une bien belle initiative pour que l’on ressente un peu plus que designmontréal soit «ville unesco du design» !
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creacamp : une super rencontre créative
ben voilà que marie-chantal met sur pied quelque chose qui va être très très intéressant. un «creacamp» pour donner la parole aux filles.« Avec pour thème principal la créativité au féminin, creacamp est une rencontre regroupant les créatrices DIY d’ici pour que ces dernières présentent et échangent sur les projets dont elles sont à la tête »
inscrivez-vous sur le site ! ouvert à toutes et à tous. la première rencontre est le 5 mai prochain.
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de l’origami géant !!!
de l’origami format géant. il fallait y penser et surtout, le faire. à la faculté d’architecture de l’université mcgill, robert lang, scientifique, artiste et ingénieur, fera un «ptéranodon» (voir image du reptile volant) entre le 17 et le 20 avril prochain.il fera sa pièce d’origami à partir d’une feuille de cinq mètres carré faite tout spécialement pour lui par la papeterie st-armand.
tous les renseignements sont sur cette page. une conférence sera offerte en soirée le 19 avril.
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des graphiques saisissants
j’avoue, j’ai passé pas mal de temps sur ce site. visual complexity présente près de 450 graphiques différents.
comme graphiste, les graphiques ne sont pas nécessairement la chose la plus excitante à faire. mais à regarder ceux présentés ici, je me disais que c’est devenu une bien belle spécialité.
que ce soit un graphique sur des sujets de recherche en biologie, alimentation, réseaux de transport, la variété visuelle est vraiment très large. c’est la qualité graphique qui a définitivement retenu mon attention. pousser plus loin, ça ferait bien beau dans un collage…
pour chaque graphique, il existe une page d’explication : le sujet, les auteurs, le cadre de recherche et un lien vers la recherche elle-même.
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principes créatifs expliqués autrement
je suis abonnée au bulletin de linda naiman (creativity at work), une femme de vancouver qui donne un peu partout des workshops en créativité. elle enseigne les principes de créativité dans le monde des affaires comme dans le monde des arts. son bulletin mensuel est toujours intéressant.un de ses derniers bulletins faisait un intéressant parallèle entre l’oeuvre d’henri rousseau (peintre français) et les principes de créativité. rousseau est un autodidacte qui a peint la jungle luxuriante ne l’ayant jamais vu.
8 principes sont expliqués. en voici quelques lignes :
«…If you worry about how good you are, you may never begin.»
la peur d’être mauvaise, que ça ne fonctionne pas, combien de personnes se censurent à cause de ça ?«…Learning sparks creativity and vice versa.»
effectivement, le préjugé dit que les artistes ne travaillent pas, que les créatifs s’amusent sans efforts. il n’y a rien de plus faux. plus vos connaissances sont larges, plus les possibilités d’association entre ces connaissances sont grandes, peu importe le domaine. alors ne cessez jamais d’apprendre !«…Outsiders are more likely to challenge assumptions and help you see your blind spots.»
quand vous cherchez une solution à un problème, demandez à quelqu’un d’étranger au domaine (outsider). il ne trouvera sans doute pas la solution, mais il vous expliquera le problème de son point de vue ou posera des questions auxquelles vous n’auriez pas pensé. cela vous fournira un éclairage nouveau. -
se séparer de ses oeuvres
j’ai trouvé cet article fort intéressant. écrit par quinn mcdonaldune, «coach» (créative ou artistique) américaine, elle explique sa méthode pour se distancier de ses oeuvres. étape importante et pas aussi facile qu’on le pense. en tous les cas, pour moi.
comment font les autres ?
bien que je dessine depuis presque 30 ans, j’ai encore dans le fond de mes espaces de rangement, des dessins de ma période cégep. pas tous, bien sûr, mais tout de même. et plusieurs de ceux faits par la suite, des collages aussi et même des petites installations.
je n’ai jamais rien vendu, et j’ai rarement donné. quand je l’ai fait, c’était toujours avec un pincement au coeur et en autant que je savais où la pièce allait.
maman poule, contrôle freak ? je sais pas. maintenant que je réfléchie à la possibilité d’exposer, je dois aussi accepter de me défaire de mes «bébés».
ce court texte m’a bien aidé à faire un bout de chemin, à faire la différence entre l’oeuvre qui doit vivre encore avec moi et celle que je peux laisser aller.
elle raconte qu’il est important de nommer l’oeuvre pour la distancier de soi. lui donner un nom, selon elle, est une façon de la séparer de moi.
intéressant.