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le livre d’artiste
j’écrivais récemment sur ce projet. j’ai fait un livre pour l’exposition «fictions alimentaires» de la galerie circulaire. l’atelier circulaire étant une galerie dédiée à la gravure et à l’estampe, il fallait donc utiliser un moyen d’impression. j’ai imprimé en grande partie à l’aide de pièces de styromousse.
ma pièce sera choisie ou pas, je le saurai tard cet été.
j’ai eu grand plaisir à faire cette pièce, même si je me suis un peu battu avec mon papier et que je referais certaines choses autrement. j’ai incubé longtemps pour savoir quelle forme ça prendrait. le plus difficile, c’est de trouver son idée bonne plus de 24 h. après ça, on commence.
des projets, j’en avais une tonne. j’ai choisi des textes d’auteurs que j’aimais et où on parlait «alimentaire». le reste a suivi.
voici quelques pages. je suis assez contente du résultat.je veux désormais faire du livre d’artiste de manière plus régulière et soutenue. plus j’entre dans ce monde à observer, à regarder des livres (sur des livres) et à développer des projets, plus la tête me tourne. ce qui est bon signe je crois.
j’ai monté une offre pour exposer les livres que j’ai faits depuis 2003. bien que les envois ont été nombreux, les refus l’ont été aussi.
pas grave, c’est ça que je veux faire de toute façon. ça va finir par marcher !
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uppercase gallery, et un livre
uppercase gallery est une galerie /boutique /librairie de calgary. une initiative de Janine Vangool qui semble très active dans son milieu en plus d’être au courant de plusieurs évènements. donc, beaucoup d’informations sur le site/blog de la galerie.
je voudrais souligner leur livre, tout juste sorti des presses «Work/Life!». il s’agit d’un livre qui présente photographes et illustrateurs canadiens sous les aspects professionnels/personnels. ça change des livres portfolio.
j’ai hâte de mettre la main dessus. on peut feuilleter quelques pages sur le site.
le livre est 20$.
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collages 6×6, il y avait deux enveloppes !
une première pour moi, carole (de caen) nous a envoyé, à mme tods et à moi, une enveloppe ayant le même contenu. les résultats sont tellement différents ! incroyable. à gauche, mme tods, à droite, moiles six collages de mme tods sont ici et les miens, ici
j’adore ce que mme tods a fait. j’adore la composition de ses collages.de mon coté, sur ceux-là, j’ai un peu manqué mon coup, j’avoue. je mets trop de choses et pourtant je me promets au départ de faire quelque chose de simple et d’aérer… mais personne ne va me croire…
et pourtant, je trouvais la typographie thaïlandaise très intéressante.bien que j’ai hésité à mettre mes résultats en ligne, je sais aussi que ça fait partie du processus créatif d’accepter qu’on est pas bonne tout le temps…
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photos d’hiver ?
joël tettamanti, suisse, est photographe et il voyage beaucoup.ça doit être parce qu’il fait trop chaud (déjà!). quand je suis tombée sur ses photos de l’islande en hiver, ça m’a fait du bien.
des photos qui nous donnent une idée plus réelle, de jour et de nuit. j’ai eu un grand plaisir à faire défiler les photos, pour l’architecture des bâtiments, la structure du paysage, etc.
ses photos des autres pays sont toutes aussi intéressantes.
via territoire des sens.
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sur «do your strip», on partage ses trucs de dessin (bd)
«do your strip» est un jeu, une expo, un catalogue sur le processus de création d’un personnage de bd.
en fait, depuis le début du projet en novembre dernier, plus de 70 dessinateurs ont participé en partageant leur trait de dessin pour nous expliquer comment un personnage se développe.
téléchargez le pdf, plus de 50 pages à regarder. à gauche, le développement du personnage et à droite, une courte histoire avec ce personnage. la simplicité est la clé selon les exemples fournis.
via drawn.
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les artistes de bagdad
un «marine» américain à bagdad découvre l’art iraquien pendant son séjour. sous les peintures à saveur touristique, christopher brownfield découvre, pratiquement par erreur, des oeuvres plus importantes, touchantes, celles qui parlent de l’horreur de la vie là-bas.
à son retour, il quitte la marine et décide de retourner en iraq comme volontaire. il reviendra avec des tableaux qu’il expose maintenant à new york. l’argent recueilli sert entre autres, à payer du matériel d’artiste.
l’article est tiré du new york magazine. un point de vue fascinant. l’article n’est pas très long et les commentaires éclairants puisque brownfield répond lui-même à plusieurs.
une histoire que vous ne verrez ni aux nouvelles ni vraiment dans les journaux.