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livre du mercredi: des zines
le zine est dans l’air du temps. on en parle dans les médias, on l’explique au grand public, nous ne sommes plus seulement «alternatifs». voilà une excellente nouvelle. alors aujourd’hui, je vous présente deux artistes d’ailleurs qui font du zine, de très beaux zines en fait.
je commence par l’artiste Hannah Forward, une graveuse britannique qui fait aussi de très beaux livres en tirage limité. visitez ici sa page destinée à trois ouvrages qui ont l’air magnifiques. on y trouve un mélange de techniques d’impression dans le même ouvrage: de la risographie, de la copie noir et blanc, de la linogravure, de l’impression numérique, etc.
ensuite, l’artiste Yael Frankel, du chili. je vous envoie en réalité sur sa page instagram voir ses petits zines en noir et blanc. il faut les parcourir via différentes images. l’artiste est illustratrice et ses dessins sont dans plusieurs livres reliés commercialement. l’intérêt de ses créations de zine est toute particulière, car elle fait de minuscules zines monochrome qui sont attirants comme des aimants. certains ont des petites pochettes où des images sont glissées. on aimerait tellement les voir en vrai.
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deux magnifiques projets
il y a d’heureux hasards. comme ce moment où Terri Cappucci est tombée sur 4000 photos sur plaque de verre destinées à la poubelle. quelques-unes de ces photos (1860-1930) sont maintenant en ligne pour notre plus grand plaisir sur le site «somebody photographed this». encore aujourd’hui, on ne connaît pas la personne qui a pris toutes ces photos.
Terri est photographe documentaire et elle est donc familière avec tous ces processus. c’est donc avec une immense patience qu’elle a nettoyé et imprimé ces photos. la révélation de ses images est continuelle, à suivre sur la page facebook du projet.
un autre projet pas banal que j’ai découvert: «Safety Curtain».
« »Safety Curtain » is an exhibition series conceived by museum in progress
in cooperation with the Vienna State Opera, which transforms the safety
curtain into a temporary exhibition space for contemporary art»un opéra de vienne où on utilise le rideau de scène pour faire la présentation d’œuvres contemporaines. wow, quelle idée magnifique. pour les détails techniques, l’image est imprimée en grand format sur un filet de plastique qui est ensuite maintenu au rideau principal par des aimants. le projet existe depuis 1998. on peut voir toutes les versions sur le lien.
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guylainelab, fin de la quatrième édition
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clins d’œil d’un vendredi (parce que j’aime ça)
on peut voir de la poésie partout. visitez @clotheslinespoetry dont le sujet est la corde à linge. dans un monde où tout va si mal, peu importe où on regarde, ça fait du bien de parcourir ces photos où des vêtements sont à sécher au soleil et sécher prend du temps, il faut attendre. je suis toujours étonnée de voir les gens étendre par temps froid. est-ce que ça fonctionne?
deuxième clin d’œil, le dessin modèle vivant. j’y reviens toujours parce que c’est une activité que j’aime bien de temps à autre. l’artiste Jo Blaker partage ici un atelier de dessin.
«Voici les photos d’une journée épique de dessin inspirée par le thème saisonnier du « lâcher prise ». Nous avons passé 3 heures avant le déjeuner sur des dessins collaboratifs, qui ont produit des résultats surprenants et excitants. L’un de ces processus consistait à effacer les dessins des autres et à travailler sur les restes. Nous avons ensuite appliqué ces idées à nos propres dessins après le déjeuner»
oh la la, quelle belle découverte!
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l’univers de Joana Bernd
suite d’une formation
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livre du mercredi: Women’s Art Work
je vous présente aujourd’hui un autre beau livre sur les artistes femmes. «Women’s Art Work», de Sophia Bennett, est destiné à un public plus jeune et est rempli de découvertes intéressantes à faire.
je
remarque que dans les ouvrages récents, les autrices présentent
des artistes que l’on ne connaît pas. j’adore! il y a une qualité dans
la recherche qui m’épate. à chaque titre, le corpus de plus en plus de
femmes est mis à la lumière dans toutes les formes des arts visuels.
les 30 artistes mentionnées sont dans la collection de la Tate
gallery. elles ont été choisies parce qu’elles jouaient avec les limites, mettaient le monde de l’art au défi et voulaient changer le monde. en parcourant les textes, on y
parle des sources d’inspiration, de ce qui les motivent, des
grandes expériences de leur vie, etc.le livre est une suite de double-pages très bien illustrés par Manjit Thapp et mis en page. on en profite aussi pour parler de sujets connexes: les pionnières, les écoles d’art importantes, les musées à travers le monde, tous les intervenants du monde de l’art, etc.
c’est un plaisir de parcourir ce livre, car sa structure permet de l’ouvrir et d’en lire quelques pages sans nécessairement le faire dans l’ordre. un livre rempli d’inspiration,
c’est certain.vous aimerez peut être...
prix photos et de biens beaux petits livres
des vases plus grands que moi
tranche de vie… numérique
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trouver un titre, pas si simple
trouver le titre d’un livre d’artiste ne m’a jamais causé problème. il
apparaît pendant le processus, il faut seulement rester à l’écoute.dernièrement, j’ai dû trouver des titres pour deux petites gravures. cette étape n’est pas aussi anodine qu’on pourrait le croire. en faisant quelques recherches, j’ai réalisé l’importance de bien faire cette étape et d’y passer du temps. je vous suggère la lecture de cet article et de cet autre, en anglais.
quelques pistes: on peut le penser comme une histoire, on suggère l’utilisation de quelques mots peut évoquer une sensation, même influencer le regard et créer un lien entre l’œuvre et la personne qui regarde. il faut idéalement créer un titre court et accrocheur, j’ajouterais, intriguant. imaginez que le cartel de l’œuvre constitue sa carte d’identité.
inversement, l’absence de titre brouille encore plus la lisibilité de l’œuvre, laissant le spectateur dans une interprétation totalement libre qui n’est pas toujours une bonne idée.
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clins d’œil d’un mercredi
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dans l’atelier, j’imprime
je vous parle aujourd’hui de ce qui m’a occupé dans les dernières semaines.
j’ai d’abord réalisé ma gravure sur la montagne, pour l’échange que j’organise avec l’organisme D’encre et de papier. j’ai voulu tester la gravure avec une plaque tetrapak. je vous en avais parlé ici. l’autre chose que j’ai essayée, c’est d’étendre au doigt mon encre sur une plaque de carton de boîte de lait, donc aucune des gravures n’a les mêmes traces. ce qui m’a aussi permis d’imprimer le orange et le blanc (dans la montagne) en même temps. je vous présente aujourd’hui le résultat final.
ensuite, j’ai travaillé à la gravure pour l’échange avec un centre d’artistes de l’alberta. dans ce cas, j’ai imprimé des lignes de manière très aléatoire avec un mini rouleau à pâte entouré d’une corde. j’ai une plaque de carton de lait pour la forme orange et les petites formes magenta.
mon bulletin #100 vous sera envoyé le 1er décembre prochain. je voulais souligner l’événement. je prépare donc un petit quelque chose pour cette date.
