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l’égalité en culture?
voici un article fort intéressant sur le sexisme en culture. effectivement, on pense à tort que les inégalités sont sans doute dans plusieurs domaines, mais pas dans le monde «ouvert» de la culture. eh bien non. les femmes doivent se battre encore ici et aujourd’hui pour prendre leur place, avoir de la diffusion et une valeur marchande pour leur oeuvre.
l’article de Lori Saint-Martin en fait une belle démonstration, études et statistiques à l’appui. à lire absolument.
photo ci-dessus, Agnes Hiorth, artiste norvégienne.
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conseils de tous les âges
voici le projet de l’artiste Susan O’Malley: demander des conseils à des gens de tous les âges. cette compilation a donné un livre «Advice from My 80-Year-Old Self: An Artist’s Bittersweet Legacy of Real Wisdom from Strangers Ages 7 to 88». sur le site de brain picking vous trouverez plusieurs de ces conseils.
il y a, par contre, une facette très triste à cette histoire. l’artiste, enceinte de jumeaux, est décédée subitement et les jumeaux, dus la semaine suivante, sont décédés aussi. ce livre a donc une signification particulière.
à voir et à lire pour réfléchir un peu… car la vie est courte.
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parler de ses échecs
on se souvient beaucoup plus facilement de nos échecs que de qui nous a réussi. on se souvient des critiques, mais beaucoup moins des compliments. c’est mon cas et dans la pratique de mon enseignement j’ai l’habitude de dire à mes étudiants: «ton travail est très réussi, mais tu ne t’en souviendras pas…». les cellules de notre cerveau travaillent plus fort lors d’une critique, c’est pour cette raison qu’on s’en souvient beaucoup plus longtemps.
on apprend beaucoup plus de nos erreurs. surtout quand on y a mis de la conviction, qu’on est sorti des sentiers battus, qu’on a essayé quelque chose et… que ça n’a pas fonctionné. pourquoi? on cherche à savoir et on apprend par la même occasion. alors que quand tout va bien, on ne se demande pas trop pourquoi.
la journaliste Marie-Hélène Proulx a écrit un article fort intéressant dans le magazine châtelaine sur le sujet de l’échec, avec un angle côté féminin. à lire absolument que vous ayez un problème avec ça ou pas. de nos jours, on fait même des conférences «failcamp» sur le sujet et on met en commun tous nos ratés. pourquoi pas. par contre, il ne faut pas devenir victime, mais plutôt plus expérimenté. juste pour ça, je garde le moral, même quand ça ne fonctionne pas.
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le «lundi fait main» de janine
janine vangool du magazine uppercase organise depuis trois ans l’événement «Make Something Monday».
j’ai bien aimé ce commentaire dans les étapes à suivre:«Stay away from DIY posts and Pinterest!
These days, it is too easy to get bogged down into the perceived perfection of Pinterest and the tyranny of step-by-step craft instructions. Today’s the day to unplug from these distractions. Comparing yourself to others and following directions can be so detrimental to genuine creativity. Use your own ideas, your own resources, your own ingenuity… you will make something that is from you and your heart.»
oui, les exemples fleurissent un peu trop fort sur le web et il faut s’en éloigner parfois pour développer nos propres idées. c’est bien d’être inspiré, mais il faut aussi se faire confiance et trouver une solution créative par soi-même. la satisfaction est encore plus grande.
vous pouvez lire tous ses conseils pour son «lundi créatif à la main» ici et ils sont excellents.
image par clawhammer
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je serai où en 2025?
en voilà une bonne question. j’ai demandé à mes étudiants finissants dernièrement de me fournir une planification pour les 10 prochaines années. je voulais qu’ils réfléchissent à leur carrière et aux chemins différents qu’il faut prendre parfois pour arriver où l’on veut.
en leur donnant l’exercice, je me suis dit qu’il faudrait bien que je le fasse aussi. j’ai commencé par faire 10 colonnes sur une feuille. j’ai inscrit les années, mon âge, et ensuite les grands objectifs. ces derniers sont un peu vagues pour l’instant, mais pas tant que ça.
la feuille traine où je vis et j’y réfléchis, j’ajoute des petites choses, et je me sens merveilleusement bien. plus légère, mais surtout plus déterminé. dans mon plan, bien que j’adore mes élèves, j’enseigne moins, je fais plus de création pour mes livres d’artistes. je recommence à faire des contrats en graphisme, métier que j’aime toujours autant. le plus grand changement est ma boutique en ligne qui prend de plus en plus de place dans mes préoccupations, car j’adore faire des projets d’édition en imaginant les gens sourirent en les regardant. c’est une peu ma participation à maintenir en vie ce que nous apporte le papier.
je veux aussi vivre différentes expériences, car la vie est une aventure. je veux vivre sur le bord du fleuve pendant les mois d’hiver, vivre en europe quelques temps, etc. je dois prendre les moyens pour y arriver. bref, même si le chemin change en cours de route, avoir ainsi déterminé des objectifs m’a rendu les idées plus claires.
pour m’aider dans cette réflexion, j’ai télécharger et lu le manifeste «Futur You» de Bill Jensen. divisé en 5 étapes simples, on y apprend qu’il faut du courage pour avoir un futur solide et aussi que plusieurs réponses sont dans notre passé. plusieurs belles pistes de réflexion, quelques exercices, bref, vraiment intéressant.
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à la mémoire de ceux qui profitaient d’un beau vendredi soir
que dire…
faire quelque chose que j’aime entouré d’humains. aujourd’hui, c’est de cette façon que je vais souligner cet événement tragique.
je veux dédier ma session de dessin en groupe que je ferai ce matin à la mémoire de ceux et celles qui, hier soir, avaient du plaisir à la table d’un resto, à vivre un bon moment durant un spectacle et à l’énergie d’une partie de foot.
ces gens étaient là pour profiter de la vie et échanger positivement avec d’autres humains.
pourquoi tant de violence et surtout tant de haine. qui a déjà été heureux à détester quelqu’un…