le groupe urban sketchers a proposé cette année un défi de dessins de noël. sous le #usksketchmas dans instagram, vous trouverez donc un thème proposé par jour. aujourd’hui, c’est un breuvage chaud. je crois que je vais faire celui-ci, moi qui aime tant le café.

le plaisir de parcourir les dessins, c’est de vivre un petit goût de cette période de l’année à travers le monde. ça me rappelle les rencontres, l’ambiance générale, les marchés de noël, bref, ça fait sourire. 

l’intérêt du groupe, c’est qu’il y a de la place pour tous les niveaux et tous les genres. le plaisir est dans le dessin. on découvre des techniques, des façons de faire, etc. n’hésitez pas à parcourir les commentaires, les urban sketchers sont généreux d’explications.

bon dessin!

ce matin, c’est complètement blanc dans le paysage. une lourde neige colle à toutes les branches. le spectacle est magnifique. j’ai partagé quelques photos sur instagram.

pour mes clins d’œil de noël d’aujourd’hui, je voudrais souligner l’immense créativité des femmes, profs, etc. qui travaillent avec les enfants et qui développent des concepts de bricolage du temps des fêtes tous plus astucieux et mignons les uns que les autres. le bel avantage de cette période de l’année: ça ne se démode pratiquement jamais. alors que l’idée date de dix ans (ou moins, ou plus), ce n’est pas bien grave.

ces créatives ont du goût, réutilisent brillamment ce qui va dans nos bacs de recyclage et font des créations inspirantes qu’on aime faire et partager.

je vous en présente quelques-unes aujourd’hui, car vous êtes très très nombreuses.

• Monika & Milan

• Franziska Fiolka

• Kathryn de cardboardfolk

• quelques ensembles que j’ai mis sur ma page pinterest
     – des idées d’impression et de motif

     – des bricolages faciles

tout cela est bien inspirant. chapeau mesdames!!!

il y a d’heureux hasards. comme ce moment où Terri Cappucci est tombée sur 4000 photos sur plaque de verre destinées à la poubelle. quelques-unes de ces photos (1860-1930) sont maintenant en ligne pour notre plus grand plaisir sur le site «somebody photographed this». encore aujourd’hui, on ne connaît pas la personne qui a pris toutes ces photos.

Terri est photographe documentaire et elle est donc familière avec tous ces processus. c’est donc avec une immense patience qu’elle a nettoyé et imprimé ces photos. la révélation de ses images est continuelle, à suivre sur la page facebook du projet.

un autre projet pas banal que j’ai découvert: «Safety Curtain».

« »Safety Curtain » is an exhibition series conceived by museum in progress
in cooperation with the Vienna State Opera, which transforms the safety
curtain into a temporary exhibition space for contemporary art»

un opéra de vienne où on utilise le rideau de scène pour faire la présentation d’œuvres contemporaines. wow, quelle idée magnifique. pour les détails techniques, l’image est imprimée en grand format sur un filet de plastique qui est ensuite maintenu au rideau principal par des aimants. le projet existe depuis 1998. on peut voir toutes les versions sur le lien.

on peut voir de la poésie partout. visitez @clotheslinespoetry dont le sujet est la corde à linge. dans un monde où tout va si mal, peu importe où on regarde, ça fait du bien de parcourir ces photos où des vêtements sont à sécher au soleil et sécher prend du temps, il faut attendre. je suis toujours étonnée de voir les gens étendre par temps froid. est-ce que ça fonctionne? 

deuxième clin d’œil, le dessin modèle vivant. j’y reviens toujours parce que c’est une activité que j’aime bien de temps à autre. l’artiste Jo Blaker partage ici un atelier de dessin. 

«Voici les photos d’une journée épique de dessin inspirée par le thème saisonnier du « lâcher prise ». Nous avons passé 3 heures avant le déjeuner sur des dessins collaboratifs, qui ont produit des résultats surprenants et excitants. L’un de ces processus consistait à effacer les dessins des autres et à travailler sur les restes. Nous avons ensuite appliqué ces idées à nos propres dessins après le déjeuner»

oh la la, quelle belle découverte!

j’aime toujours l’idée de faire des mobiles. bien que je n’en fasse pas souvent, j’ai beaucoup aimé jouer avec la structure, les matériaux et l’équilibre autre que picturale. qu’une chose bouge toute seule ou par le mouvement de l’air a quelque chose de particulier.

maintenant, allez voir les pièces d’Odagiri Satoshi, sur son site ou sur sa page instagram pour voir les vidéos des mobiles en mouvement. ses œuvres, toute en délicatesse, tiennent sur une table. l’artiste choisit des feuilles ou des matériaux rescapés ici et là. il explique même les mouvements du vent sur son site.

«That are handcrafted from carefully selected materials which such as
circulating leaves and twigs, and worthless metals from town factory. I
am trying to create new value by rebalancing substances that have
achieved a certain purpose.»

dans un tout autre genre, l’artiste allemande Henrike Gomber utilise le carton ondulé sur lequel elle peint surtout de remarquables portraits. elle ne fait pas de mobile à proprement parler, mais suspend ses dessins dans un même espace ce qui donne un peu cet effet. inspirant.

il y a des petites vidéos qui donnent envie d’être là. c’est le cas pour celle-ci «How can a pebble create so much interest!» de Jenny Muncaster. sur cette courte vidéo, on découvre plusieurs façons de dessiner un même sujet en variant les méthodes et les médiums. ici, l’artiste a utilisé comme sujets des roches. j’ai souri d’inspiration. 

j’ai aussi découvert le travail de commissaire de Jo-anna (art_andallaboutit), une jeune femme de berlin. il est très intéressant de parcourir sa page. on est ailleurs, déstabilisé et j’aime ça. je ne saisis toujours pas comment la vidéo (dont j’ai tiré la photo de droite), a été réalisée. très intriguant.