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vos achats en dessins ?
pour ceux et celles qui ont de la difficulté avec les achats compulsifs, kate bingaman burt a une solution pour vous: dessinez ce que vous achetez!
elle en a fait un livre «Obsessive Consumption: What Did You Buy Today?» qui a aussi son blog.«Our daily lives are filled with consumption—$1.50 for a cup of coffee, $5.95 for a magazine, $17.99 for headphuns, $1.79 for cough drops, $36.00 for a haircut. Whether bought out of necessity or indulgence, purchased alun or in a group, everything we buy has its own story to tell. We buy art supplies while feeling inspired, CDs while shopping with friends, and a new pair of jeans to give us a lift when we are feeling blue. Yet, these powerfully emotional experiences can be fleeting—quickly erased by the pull of the next « must-have » acquisition. »
kate, américaine, est une graphiste/illustratrice qui enseigne et fait des zines. ses «planches d’achats» sont un foisonnement de petits dessins au trait. on peut voir quelques pages du livre et le développement du projet sur sa page flickr.
on en retient que de trouver une solution à une mauvaise habitude peut devenir un projet créatif!
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«reading jane austen on a screen ?»
je voulais faire un livre d’artiste sur la transformation du média dans le cas de la lecture. dans un café d’amsterdam, j’ai réfléchi à la question et j’ai commencé à y faire mes esquisses. j’avoue qu’on travaille bien hors de chez soi, sa zun de confort. arrivée à montréal, j’ai pu rapidement développer mon idée.
je voulais travailler une «image» qui avait du sens pour moi. j’ai choisi la lecture des romans de jane austen, mon «confort-reading». je me suis dit, est-il dommage ou non de savoir que les jeunes filles découvriront cette auteure sur un écran de ipad?
vite, je dirais oui, mais peut-être pas finalement. si le cinéma a permis à des gens de découvrir les livres de jane austen, ce n’est pas la lecture sur écran qui nuira. mais toute cette réflexion est passé dans un livre de quelques pages, à moitié montage relié, mise en pages et impression laser, récupération de vieux et nouveaux papiers. j’ai fait beaucoup de recherche sur le web et à la grande bibliothèque pour trouver des images de ses lettres, ses romans et une gravure d’elle.pour la première fois, j’aime mieux ma version finale que ma maquette. c’est un grand pas pour moi. ce livre existe en 3 exemplaires en anglais car je l’ai fait en prévision de la «European International Book Art Biennale» en roumanie. on verra s’il sera accepté.
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deux «bookzines» québécois: nunuche et premium
la semaine dernière j’ai acheté deux «bookzines»: le deuxième numéro de premium et le dernier nunuche. apparemment, un «bookzine» serait une publication format magazine, mais avec du contenu qu’on voudra garder plus longtemps qu’un mensuel.
j’ai acheté nunuche, parce que je suis une fan. j’avais acheté le premier nunuche qu’élise gravel avait créé et réalisé elle-même d’un bout à l’autre. celui-ci a été fait en collaboration avec plusieurs personnes. le contenu est plus riche et diversifié. j’ai bien rigolé. j’ajouterai tout de même que je me suis ennuyée du personnage de «nunuche» (et des illustrations d’élise) qu’on ne voit (presque) plus. on est plutôt dans l’hyperréaliste comique aux retouches photoshop. cette nouvelle facture graphique plaira aux ados… et adultes.
nunuche sur facebookdans le cas de premium, le dernier numéro porte sur la créativité. je n’ai pas eu le temps de le lire, mais à le feuilleter lentement, plusieurs des textes avaient l’air vraiment intéressants. le contenu de cette publication est, en grande partie, tiré de plusieurs magazines (anglophuns) sur la gestion. pouvoir lire ces textes en français est un bel avantage.
dans les deux cas, ces «bookzines» coûtent autour de 15 $.
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mon livre body(e)motion
mon livre body(e)motion est maintenant terminé. j’en avais parlé ici. un travail de quelques mois: réflexion, maquettes, recherche et finalement réalisation. je suis contente du résultat bien que je manque de recul pour l’instant.
le thème de l’exposition «emotive» est les émotions. après réflexion, j’ai arrêté une liste de neuf émotions avec lesquelles j’ai travaillé.
j’ai fait un collage, une impression typographique et une histoire en six mots (inspirée d’un défi d’hemingway) par émotion. le livre est coupé en trois sections. on peut trouver chaque élément par un onglet de tissu (total de 27 textures, matières et couleurs) associé à l’émotion. le lecteur peut faire sa propre «composition de page» en choisissant son collage, son émotion et l’histoire qu’il veut.je le propose cette semaine au comité. je vous tiens au courant.
encore merci à ceux et celles qui m’ont aidé dans cette réalisation: cécile, gigi, dominique, geneviève, suzanne et jean-yves.
*** mise à jour du 31 mai : mon livre a été accepté !
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hyperactivité typographique
voici le livre «Hyperactivitypography from A to Z» pour apprendre les rudiments de la typographie, mais aussi pour les (plutôt) maniaques, du genre, êtes-vous capable de discerner un vrai italique d’un faux?amusant et instructif. on doit le commander bien qu’il soit déjà en rupture de stock…
heureusement pour nous, on peut feuilleter tout le contenu en ligne (166 pages). vraiment bien fait.via howaboutorange.
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à amsterdam, j’ai rencontré…
j’ai profité de ce voyage pour rencontrer des gens du milieu du livre d’artiste. je suis alleé rencontrer Nina Judin à son atelier. son travail est particulier, car elle est artiste et aussi relieur, donc les deux aspects du livre d’artiste sont ici explorés. tout son travail des derniers mois était parti pour une exposition, mais les quelques projets qu’elle m’a montrés étaient vraiment intéressants. nous avons discuté réseautage, diffusion, vente de livres et formation. bref, une rencontre fort instructive.voir son site ici et aussi sur etsy
je suis aussi allée présenter mes derniers zines à la librairie boekie woekie spécialisé dans le livre d’artiste publié à compte d’auteur. selon leur site, un inventaire de plus de 7000 livres. il y en a beaucoup, vraiment beaucoup, et tous ont leur petite place et sont faciles à feuilleter. Jan Voss a accepté les miens dans sa librairie. je peux donc dire que mes zines sont maintenant distribués à amsterdam. une bonne nouvelle, non?