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cheminement inspirant!
j’adore le travail et la détermination de janine vangool (calgary). elle est celle derrière la magnifique et inspirante publication uppercase. elle est aussi l’éditrice d’une belle série de livres au ton bien personnel. j’ai eu le plaisir de passer dans les pages du numéro trois. un honneur pour moi.
récemment, elle a mis en ligne son «pecha-kucha» (définition ici) présenté à calgary. on peut parcourir toutes les photos et surtout ses commentaires. c’est impressionnant de lire le cheminement de quelqu’un en quelques minutes. on réalise que l’édition était dans son sang bien avant d’être adulte, que ses intérêts tournent aussi autour de l’édition: machines à écrire, papier, etc. une belle démonstration que nos passions d’enfance peuvent nous poursuivre toute la vie durant. ce n’est pas nouveau, mais à lire ses courtes phrases, je m’y retrouvais souvent. vous aussi sans doute.
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une expo dans le bas du fleuve
ce week-end, je suis à notre-dame du portage dans le bas du fleuve. raymonde lamothe a organisé une magnifique exposition sur le livre d’artiste. je crois ne jamais en avoir vu autant en vrai en même temps. l’exposition est très intéressante parce variée, plusieurs façons de faire s’y retrouvent.
et aujourd’hui, nous avons eu droit à une conférence de jocelyne aird-bélanger. elle nous a expliqué sa démarche d’artiste et comment elle est venu au livre d’artiste en plus des projets d’échange avec le mexique et cuba. une belle rencontre là aussi.
l’expo se termine demain dimanche.
je suis une habituée du bas du fleuve, mais c’est la première fois que je viens à l’automne et je dois avouer que c’est une magnifique période. les couleurs sont différentes, la lumière aussi et le bord de fleuve n’offre pas les mêmes tons.
le foin de mer est tellement doré que ça en est presque fluo. les grandes tiges sont parfois encore vertes ou elles ont rougis par le froid ce qui donne une texture très particulière.
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la créativité, selon tina seelig
la créativité est un sujet qui m’intéresse grandement depuis toujours. comme je prépare deux sessions d’atelier pour une entreprise de montréal, j’ai mis à jour mon volet théorique, choisi les exercices pertinents en fonction de leurs demandes et leurs besoins
ma plus belle découverte sur le sujet est le travail de tina seelig et son livre «INGENIUS: A Crash Course on Creativity». cette américaine enseigne la créativité à stanford. dans cette très intéressante conférence ted, elle explique clairement sa façon de voir la créativité.
elle a synthétisé son idée à l’aide d’un graphique «infini». les mots du centre sont vous, l’humain que vous êtes, les mots à l’extérieur sont votre environnement. comme vous pouvez le voir, tout est relié. la créativité se résume ainsi: trouver une solution à un problème (graphique, artistique, scientifique, pratique, etc.). donc, vous êtes une composante unique à la résolution d’un problème avec votre expérience, votre vision, votre personnalité et vos connaissances font de vous une personne créative unique.
elle a aussi un commentaire intéressant sur la peur de l’échec, blocage important en créativité. elle transpose cette peur dans le domaine scientifique:
“There’s a huge problem with the word failure,” she says. “As a scientist, when I do an experiment that doesn’t work as I expected, what do I call it? Data. It’s not a failure. In fact, some of the most interesting scientific research comes from experiments that have unexpected results. The key is to look at the things that don’t come out as expected as data that provides interesting clues to what is really happening. If you are afraid of failure, you won’t try anything new.”
aussi, lire une entrevue ici. trés trés éclairant!
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créer avec la nature et dessiner avec plaisir
à voir, le travail de cui fei (chine). à l’aide d’épines ou de vrilles de vigne, l’artiste créé une apparence ou simulation toute personnelle de calligraphie ou de la simulation d’une immense page de texte. voir toute sa série «nature» sur son site. il s’agit surtout d’installation. impressionnant. dommage que les photos soient si petites…
http://cuifei.net/index.htm
via makezine.dessiner avec plaisir, voici à quoi vous invite marion deuchars (j’en avais parlé ici) avec son livre à remplir «let’s make some great art». un livre pour retrouver le plaisir de créer sans contrainte.
ce n’est pas le premier que je vois dans le genre, mais je crois que c’est tout à fait bon pour notre «santé créative» d’en avoir un pas trop loin question de nous mettre en piste avant une session artistique.
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artistes d’un mercredi
d’abord, les nombreuses publications de palefroi un collectif d’artistes de berlin. on peut feuilleter plusieurs de leurs publications sur le site de cargo collective. imprimées en sérigraphie, les pages sont belles, bien remplies avec une façon de faire bien contemporaine. j’ai beaucoup aimé. inspirant.
via its nice thataussi, voir les oeuvres de anna mavromatis (usa). elle fait du livre d’artiste, des monotypes. j’ai particulièrement apprécié la richesse des textures sur divers papiers qu’elle utilise par la suite sur ses projets. je l’ai d’abord découvert par son blog et de là, vous pouvez visiter ses autres sites.
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ici, le paysage est large, mon dernier livre d’artiste
je viens tout juste de terminer mon dernier livre d’artiste dont j’avais parlé un peu plus tôt. «ici, le paysage est large.» est un livre sur le fleuve st-laurent, quand on le regarde dans le bas du fleuve.
j’ai longtemps travaillé la forme du livre pour lui donner de l’horizontalité. j’ai donc développé une structure un peu particulière. chaque page centrale (dix au total) contient un volet à gauche et un volet à droite qu’on peut tirer pour lire le texte (à gauche) et allonger le paysage (à droite). chaque page contient un texte et deux monotypes.
j’aime toujours autant aller au bord du fleuve, j’aime que mon champ visuel ne soit pas assez grand pour tout voir et mes poumons pas assez grands pour tout respirer.
comme à mon habitude, chaque composante a son histoire. j’ai utilisé des chutes de papier que M. Dufour, un grand ami de l’atelier, nous avait donné il y a quelques mois. de la mousseline de relieur, textile que j’aime toujours autant, fourni par ma coloc d’atelier cécile. j’ai trouvé le plastique de mes volets de gauche dans la rue, sur le dessus d’une poubelle. les pages centrales sont fabriquées à partir des cartes tirées d’un atlas. et le cartable noir en carton, a été ramassé dans les affaires de mes parents il y a quelques années.
celui-là sera exposer à notre-dame-du-portage à la fin octobre accompagné de deux autres de mes livres.
