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dans l’atelier, j’imprime
je vous parle aujourd’hui de ce qui m’a occupé dans les dernières semaines.
j’ai d’abord réalisé ma gravure sur la montagne, pour l’échange que j’organise avec l’organisme D’encre et de papier. j’ai voulu tester la gravure avec une plaque tetrapak. je vous en avais parlé ici. l’autre chose que j’ai essayée, c’est d’étendre au doigt mon encre sur une plaque de carton de boîte de lait, donc aucune des gravures n’a les mêmes traces. ce qui m’a aussi permis d’imprimer le orange et le blanc (dans la montagne) en même temps. je vous présente aujourd’hui le résultat final.
ensuite, j’ai travaillé à la gravure pour l’échange avec un centre d’artistes de l’alberta. dans ce cas, j’ai imprimé des lignes de manière très aléatoire avec un mini rouleau à pâte entouré d’une corde. j’ai une plaque de carton de lait pour la forme orange et les petites formes magenta.
mon bulletin #100 vous sera envoyé le 1er décembre prochain. je voulais souligner l’événement. je prépare donc un petit quelque chose pour cette date.
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livre du mercredi: linocut boy!
en fait, le titre du livre est «Linocut: Learn in a Weekend» de Nick Morley, aussi connu sous le nom de «linocut boy».
ce livre de 80 pages présente toute la démarche pour imprimer facilement avec une plaque lino. l’artiste explique les différents styles de lignes à graver selon l’outil utilisé. on trouve des photos pour toutes les étapes et des explications faciles à suivre.
ensuite, on peut suivre quelques exercices pour faire le tour de ce matériau: bien imprimer une couleur, plusieurs couleurs, le registre, etc. j’ai bien aimé la page «troubleshooting» qui peut aider surtout quand on commence.
très bien fait et simple à suivre. les exemples suggérés sont amusants et inspirants (j’adore le robot!) ce qui donne le goût de les réaliser. effectivement, en deux jours, on peut apprendre la linogravure et faire des cartes du temps des fêtes qui font toujours tellement plaisir.
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faire des mobiles avecdes restants
j’aime toujours l’idée de faire des mobiles. bien que je n’en fasse pas souvent, j’ai beaucoup aimé jouer avec la structure, les matériaux et l’équilibre autre que picturale. qu’une chose bouge toute seule ou par le mouvement de l’air a quelque chose de particulier.
maintenant, allez voir les pièces d’Odagiri Satoshi, sur son site ou sur sa page instagram pour voir les vidéos des mobiles en mouvement. ses œuvres, toute en délicatesse, tiennent sur une table. l’artiste choisit des feuilles ou des matériaux rescapés ici et là. il explique même les mouvements du vent sur son site.
«That are handcrafted from carefully selected materials which such as
circulating leaves and twigs, and worthless metals from town factory. I
am trying to create new value by rebalancing substances that have
achieved a certain purpose.»dans un tout autre genre, l’artiste allemande Henrike Gomber utilise le carton ondulé sur lequel elle peint surtout de remarquables portraits. elle ne fait pas de mobile à proprement parler, mais suspend ses dessins dans un même espace ce qui donne un peu cet effet. inspirant.
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clins d’œil d’un vendredi
il y a des petites vidéos qui donnent envie d’être là. c’est le cas pour celle-ci «How can a pebble create so much interest!» de Jenny Muncaster. sur cette courte vidéo, on découvre plusieurs façons de dessiner un même sujet en variant les méthodes et les médiums. ici, l’artiste a utilisé comme sujets des roches. j’ai souri d’inspiration.
j’ai aussi découvert le travail de commissaire de Jo-anna (art_andallaboutit), une jeune femme de berlin. il est très intéressant de parcourir sa page. on est ailleurs, déstabilisé et j’aime ça. je ne saisis toujours pas comment la vidéo (dont j’ai tiré la photo de droite), a été réalisée. très intriguant.
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le livre cousu du mercredi
aujourd’hui, je vous présente un projet bien particulier de l’artiste Ann Wood. il s’agit d’un défi de 100 jours. elle présente sur cette page, ses «collages» en tissu cousu en 15 minutes à chaque jour. c’est assez particulier. ce qui l’est encore plus, c’est quand elle relie tout ça en glissant les pages les unes dans les autres.
«The daily part of daily practice is hard, days inevitably get weird, I
know. But 15 minutes a day is in your wheelhouse and the effect of that
consistency is miraculous. Committing to a do-able assignment and
applying small consistent effort is as close to a magic formula as there
is for growing creatively and getting unstuck.»Ann explique sur son billet la façon de faire et a illustré largement toutes les étapes. j’imagine que ce genre de livre est très différent d’une personne à l’autre ne serait-ce que par les retailles avec lesquelles on travaille.
c’est un pliage que j’ai déjà fait en papier, mais de le voir en tissu renouvelle complètement le résultat final. on peut voir aussi ses créations aussi sur sa page instagram.
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dernièrement, j’ai…
dans les dernières semaines j’ai travaillé beaucoup à imazines sherbrooke. c’était samedi dernier et je crois pouvoir dire qu’on parle de succès. j’ai publié quelques photos ici et ici.
le mélange des genres, des créatives et créatifs sur place en a fait un événement stimulant, rempli d’échanges et de belles rencontres. je suis très contente. cela n’altère en rien la pertinence d’un imazines à magog. la composition du groupe d’exposantes et d’exposants de change aussi la composition de la clientèle. donc il y a, je crois, de la place pour les deux. abonnez-vous à la page instagram pour ne rien manquer.
je fais partie du groupe de gravure D’encre et de papier. dernièrement nous avons débuté un autre type d’activité, la mise en commun de connaissances. alors par un mercredi après-midi, avec nos plaques de gélatine et tout notre matériel, nous avons partagé des façons de faire, des découvertes, des essais. un après-midi très intéressant. en plus d’élargir notre expérience avec ce matériel, cette rencontre a permis aux membres d’échanger dans un contexte créatif, que demander de plus.
un grand merci à mon amie Gabrielle Schloesser pour les magnifiques photos des deux événements.