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le guylainelab 2024, qui sera là?
on est dans les dates. il vous reste une vingtaine de jours pour trouver LA chose qui vous inspirera suffisamment pour 29 petites créations (eh oui, février 2024 a 29 jours!).
il y a celles et ceux qui ont l’expérience de la première édition. plusieurs se sont ajoutés pour la deuxième et je souhaite que nous soyons encore plus nombreuses et nombreux cette année.
je vous explique comment ça marche sur ce billet de l’an dernier. en gros, la seule chose que nous avons toutes et tous en commun est la structure du livret. un pliage tout simple à faire à partir d’une grande feuille de votre choix. encore là, tout est expliqué sur le lien plus haut.
obligatoire: un compte instagram qui n’est pas privé pour le partage (mode d’emploi ici). c‘est le lieu du rendez-vous quotidien, alors vous voulez y être aussi. comme c’est gratuit, retenez qu’il est toujours possible de vous ouvrir un deuxième compte pour cette activité. une fois sur instagram, n’oubliez pas de vous abonnez au mot clé #guylainelab.
toutes et tous choisissent leur thème, sujet, etc. on va deviner à vous suivre. vous pouvez expliquer, commenter, les échanges sont encouragés!
il y aura des bonnes et définitivement de moins bonnes journées. ne vous découragez pas. on apprend de nos erreurs, ainsi vous découvrirez des façons de faire, de nouvelles pistes, etc. vous réaliserez aussi que le résultat d’une moins bonne journée aura plu finalement… et inversement.
je viens tout juste de placer sur instagram l’annonce. levez la main en ajoutant un commentaire si vous êtes de l’aventure. évidemment, partagez, partagez, plus on est, plus l’expérience créative est riche.
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Marisol au musée, wow!
premier billet de l’année, j’espère que vous allez bien. j’arrive de quelques jours à montréal. j’ai visité l’exposition rétrospective de l’artiste Marisol au musée des beaux arts.
quelle magnifique découverte! cette artiste vénézuélienne, née en france, mais vivant beaucoup aux états-unis, a une large palette de créations. on y trouve du dessin, de la gravure, des sculptures, des installations et des monuments.
son art est très politisé, il faut lire les descriptions, les mises en contexte. malgré des couleurs vives de ses dessins, on est souvent bouleversé par ce qu’on y découvre. Marisol revendique toujours quelque chose et souligne une situation. ses propos sont féministes, contre la guerre du vietnam et plusieurs autres situations mondiales qui la dérangent.
l’artiste crée plusieurs personnages qui sont composés d’un mélange de pièces de bois, de dessins et de moulages, une façon de faire tout à fait personnelle. aux murs sont présentés une large quantité d’œuvres sur papier, de dessins et de gravures.
on peut voir ici la plus large collection de cette artiste sur le site du Buffalo AKG Art Museum.
j’ai vraiment adoré. à mettre à l’agenda, l’exposition se termine le 21 janvier.
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dans l’atelier
le temps des fêtes me permet de me plonger dans la création d’un livre. je travaille en ce moment sur la courtoisie dans les échanges virtuels: textos, messages, courriels, etc.
un large sujet où je me demande si la notion de courir après le temps nous donne le droit d’être, à la limite, impoli sans le vouloir. selon les études, ici et là, la lecture d’un texto est source d’anxiété. n’ayant ni le ton de la voix, ni le langage corporel, ce dernier est souvent perçu comme un ordre. dans le milieu du travail, ça me semblait assez fréquent… et bien dommage. si vous avez des idées, points de vue à me partager là-dessus, ça m’intéresse. écrivez-moi ici.
comme à mon habitude, je développe des maquettes et je cherche l’angle du texte. cela change un peu tous les jours. la créativité d’un projet à long terme est très organique, il faut donc bien écouter ce qui se passe dans son cerveau.
dans l’atelier, je prépare des envois. des gens m’ont acheté des collages pour ma levée de fonds pour une maison de soins palliatifs de mon coin de pays. j’ai même fait des enveloppes pour l’occasion. merci de votre soutien.
sur ce, je vous reviendrai vers le 8 janvier. je vous souhaite un beau temps des fêtes, du calme, des moments réconfortants et des sourires.
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clins d’œil d’un samedi
quand j’ai vu cette magnifique récupération de boîtes à outils, j’ai souri de bonheur. l’idée est forte. il s’agit de la série «Twig Index» de l’artiste américain Josh Callagha. on peut voir d’autres photos ici. vous pouvez visiter la page instagram de l’artiste pour découvrir d’autres idées qui font réfléchir.
ensuite, il faut voir les cahiers de Candace Hicks. sous le modèle des cahiers lignés, elle joue avec les composantes connues de toutes sortes de façons, remet en question notre façon d’apprendre ou de prendre des notes? visitez les autres œuvres de sa page, cette artiste a beaucoup de belles idées!
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le refuge d’un cahier d’esquisses
je vous présente aujourd’hui deux carnets. le premier est de Kritika Kushwaha, une étudiante en design et communication vivant en inde. son cahier a attiré mon attention, car il démontre bien son foisonnement d’idées, sa vie quotidienne et des messages à elle-même.
l’aspect final n’est pas important, c’est un cahier refuge, peu importe ce que ça donne. il est intéressant de voir cette liberté artistique si personnelle. plusieurs autres cahiers à voir sur la page.
le deuxième est la présentation des cahiers de l’artiste espagnol Cristian Blesnoc. on est tout à fait dans un autre univers ici. c’est très graphique, rempli de couleurs très franches et de formes qui occupent tout l’espace, que ce soit une lettre, une cafetière ou un personnage.
«Inspiration
can come from various sources – life experiences, emotions, social
issues, nature, or even the works of other artists. It’s an opportunity
to express your unique perspective on the world.» -
voir le monde à sa façon
j’adore les petits univers de Antje Damm, cette autrice et illustratrice vivant en allemagne crée des scènes dans des boîtes d’allumettes. elle est très prolifique. sur sa page instagram, vous pourrez parcourir une large quantité de paysages et de petites mises en scène.
elle fait aussi des animaux en bois peints. les couleurs, les différents niveaux de profondeur grâce au collage, son coup de crayon, tout est souriant. ça fait du bien.
ensuite, je vous présente les dessins tous simples de l’artiste Eva-Lena de Stockholm. dans son cas, c’est la justesse du trait et l’économie de couleur qui crée la magie de ses croquis. on l’imagine à dessiner sur le coin d’une table dans sa maison, saisir le moment présent d’une manière très épuré.