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un artiste japonais et de l’aquarelle virtuelle
j’ai récemment découvert le travail de Tatsuro Kiuchi (japon). selon sa page «about» un illustrateur connu qui a travaillé sur un très large éventail de type de contrat. ce que j’ai particulièrement aimé de ses illustrations est l’effet gravure en aplat de son travail. ce qui donne un petit côté suranné à ses dessins, un peu «vintage» pour utiliser une expression à la mode. j’aime bien les débordements de couleur un peu hors registre.
plusieurs sections à visiter sur son site, j’ai particulièrement aimé «vegetables» et monotypes. je suis aussi allée faire un tour sur son blogue. dans un de ses billets, il présentait des aquarelles virtuelles réalisées à partir d’une app du nom de «waterlogue». il explique qu’il est important de bien choisir le sujet de la photo de départ (il y a des tonnes d’aquarelle de son chien) avant de la retravailler dans cette app qui vous donne une aquarelle virtuelle qui a l’air… d’une vraie aquarelle papier.
autre chose fort instructive, Tatsuro a filmé son processus de création. une période de 15 heures de travail pour une illustration nous est présentée en quelques minutes. un peu étourdissant, mais intéressant.
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carnet de dessin et cartes postales «c’était comment avant»
j’ai eu un coup de coeur pour le carnet de Lucas Dietrich, graphiste de berlin. j’ai adoré qu’il nous présente toutes les pages de son cahier. j’ai aimé certaines pages d’esquisses agrémentées d’un bout de papier imprimé, collage très sommaire, mais combien réussi. la pureté et la simplicité du tracé, la bouille de certains personnages, bref, il y a des choses magnifiques là-dedans, à voir absolument.
une curiosité, les cartes postales anciennes de la John Hinde Collection.
« John Hinde and his studio were piuners of colour photography but people of a certain age will remember him for his postcard images of Butlins Holidays camps. Hinde’s studio produced richly coloured photos of ‘the people’ at play, combining the then spectacular with ‘authentic’ experience – these were elaborately staged photos, Hinde was a 1960s/1970s precursor to Gregory Crewdson.»plusieurs endroits sont représentés et les couleurs sont ici très très saturées, comme à l’époque. on explique dans certains articles de la section «news/press», comment toutes les numérisations ont été faites. un «avant instagram», avant la photo numérique. sourire assuré!
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des «making of» sur le livre accordéon
je vous ai parlé récemment du concours de livres d’artistes au portage. cette année, la structure retenue est le livre «accordéon». Raymonde Lamothe, organisatrice de l’événement, a ajouté depuis peu quatre très intéressants films nous présentant différentes structures qui ont le point en commun d’être en accordéon.
très bien tourné, clair, facile à suivre, on suit Fernand Pelletier faire et commenter toutes les étapes. des petits bijoux réalisés par une équipe de notre-dame-du-portage passionnée du livre. profitez-en pour apprendre quelques petits trucs de relieur.
désormais, il n’y a aucune raison de ne pas participer à cet événement!
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un iphun comme caméra, des résultats impressionnants
tout le monde prend des tonnes de photos. des photos pour se souvenir de quelque chose, un peu comme prendre des notes, des photos d’eux-mêmes, mouvement que je m’explique mal et aussi des photos pour figer pour toujours un moment fugitif et incroyable.
le iphun suggère de la photographie de l’instant dans la spontanéité. à voir les iphun photography awards, concours existant depuis 7 ans (sans lien avec apple). une belle découverte. j’ai eu un grand plaisir à visionner plusieurs sections, comme les arbres, les panoramas, les fleurs et les natures mortes. la recherche artistique et graphique, les compositions surprenantes sont toujours au rendez-vous. beaucoup de poésie et d’ambiance dans ces photos. à voir.
via fast company
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des dessins dans des cahiers
il y a différentes façons d’utiliser des carnets. d’abord le cahier d’esquisses ou journal créatif. c’est ce que fait de manière très réussie l’artiste/illustratrice julianna brion (baltimore). une bonne façon d’avoir une idée de toutes ses pages est de regarder son site via ses archives. j’ai bien aimé les couleurs vives, le pinceau large, il y a une belle liberté de geste là dedans.
voici un autre type de carnet, une découverte qui m’a fait sourire. ça touche mes lectrices et lecteurs français. apparemment chez vous le livre à colorier antistress pour adultes est devenu plus populaire que les livres de cuisine! selon cet article, ce nouveau genre de livre à colorier est l’outil idéal pour se déconnecter de l’anxiété ambiante. à lire l’article, on réalise qu’il s’agit vraiment d’un mouvement populaire. tant mieux! c’est un excellent moyen de décrocher, j’en suis certaine.
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deux talents du lundi
j’aime la gravure. mon défi en ce moment est d’en faire sans presse. c’est possible remarquez. dernièrement, je suis allée sur le site st jude’s prints pour découvrir plusieurs artistes graveurs. j’ai eu deux coups de coeur.
d’abord pour Colin Moore (écossais). dans son cas, c’est plutôt le style de ses dessins qui m’a intéressée. il a étudié en architecture, ce qui explique peut être son coup de crayon très graphique. beaucoup de belles choses à voir sur son site comme de magnifiques linogravures, mais faites le tour.
ensuite, je suis allée voir le travail de Choë Cheese (angleterre), dont j’aime aussi beaucoup les gravures, toutes techniques confondues. en regardant son travail, j’ai découvert le «cardboard print», une autre technique que je vais essayer cet été. sur son site aussi, beaucoup à voir, très inspirant.