à la fin de mon projet guylainelab à l’automne dernier, je vous disais que j’en ferais un livre. cette idée fait son chemin.

j’ai commencé à placer les choses, à faire le classement des projets que vous m’avez envoyé, voir la résolution des photos, etc. ça avance bien. merci de vos belles participations!

j’aimerais pouvoir présenter ce projet de livre vers la fin de l’été. jusqu’à maintenant il y avait 8 labs créatifs, je vais en ajouter quelques-uns dans les prochaines semaines.

il n’est pas trop tard si vous voulez faire les projets et me les envoyer. j’ai remis le site en ligne. qui sait, votre création sera peut être retenu pour illustrer un des exercices laboratoire de mon livre.

hier, en arrivant à l’atelier, j’ai trouvé, sur instagram, une collagiste qui participait au challenge «Strike a light project» du Edinburgh Collage Collective, ville que j’adore. le détail important, la date limite était hier.

les collages proposés sur leur page instagram sont absolument magnifiques. ce qu’il y a d’intéressant, c’est que la boite d’allumettes est utilisée de manière très large, donc très créative. il y a de la minutie là-dedans vu le format, ce qui n’est pas ma force, comme vous le savez déjà et vu le temps que j’avais, je voulais seulement participer parce que j’aimais bien ce défi.

la boite d’allumettes est un objet que j’avais déjà exploré il y a de cela plusieurs années. j’avais encore mes mini-maquettes dans une boite. je les ai ressorties, j’en ai choisi deux et j’ai décidé d’en faire quelque chose pour cet événement. j’avais à peu près deux heures devant moi, photos comprises.

l’idée du musée de poche était intéressante, et vu ce que j’avais avec moi, j’ai décidé de faire deux musées de la typographie. dans le musée no 1 (image ci-dessous), j’ai utilisé des lettres en bois imprimées il y a bien une dizaine d’années. ça vit longtemps du papier… et j’en ai conservé que certaine partie. au verso, une présentation de lettres diverses trouvées dans un vieux livre sur les arts graphiques.

restait la boite à terminer, et là, pas d’ordi ni d’imprimante pour écrire mon titre alors j’ai fouillé dans le texte de mes livres pour trouver les lettres nécessaires. mais le temps pressait, je ne trouvais pas de lettre «k», alors je l’ai retouchée à la main à partir d’un «l».

pour le musée no 2, j’ai joué avec les lettres imprimées sur un acétate, donc on peut le voir des deux côtés, mais celui-là, je n’ai pas eu le temps de finaliser le verso.

ensuite, vite, vite les photos, j’avais un rendez-vous en «video-messenger» à 17h avec des amis. voir mes participations ici.

j’ai bien aimé. le stress de faire ça vite et bien à partir de ce que j’avais sous la main m’a demandé toute ma concentration par ce bel après-midi de mai.

allez jeter un œil sur les participations. il y aura peut-être un catalogue des plus belles propositions éventuellement.