j’ai lu ce matin un article sur la pratique artistique et créative de l’artiste Michele Quan, une céramiste américaine. à une question sur la procrastination, elle répond qu’il faut créer tous les jours, sur une base régulière. si c’est difficile, elle propose de faire des choses dans lesquelles on est confortable, jusqu’au moment où on sent le besoin d’aller ailleurs et de faire autre chose. c’est à ce moment-là que les découvertes arrivent.

dans un autre article scientifique, on remet en question la compréhension de l’intelligence comme on la définit depuis toujours. on parle ici de l’intelligence adaptative, celle que l’on devrait prioriser. ce type d’intelligence se développe au cours de notre vie, par nos expériences et apprentissages. elle consiste à quatre grandes compétences: penser de manière créative, la capacité d’analyse, le sens pratique et le partage des connaissances. l’article n’est malheureusement pas complet, je l’ai lu dans l’édition papier. mais si vous trouvez des informations à ce sujet, profitez-en. comme quoi la créativité fait vraiment partie de notre intelligence!

j’ai lu l’article «Smaller is beautiful: the tiny but triumphant comeback of art miniatures» récemment sur des œuvres d’art miniatures d’aujourd’hui. on connait les miniatures d’un autre siècle, mais cette idée revient en force on dirait.

Sophie Barber a choisi ce format pour explorer autre chose que les grandes installations et sortir de sa zun de confort. 

Curtis Talwst Santiago a commencé parce qu’il avait peu de moyens et peu de place pour travailler. il a débuté avec une boite destinée à la présentation d’une bague. son idée était de créer une scène, un monde dans un si petit espace. cet artiste utilise l’huile, l’acrylique, l’aquarelle, le plâtre la roche et des objets trouvés pour créer ses mondes miniatures.

plusieurs artistes utilisent des boites d’allumettes ou travaillent sur le format d’une carte postale. une autre a utilisé les cartes d’échantillon de peinture. tout est possible dans ce monde, il suffit de bien regarder autour de soi.

je vous présente aujourd’hui le monde des animaux un peu insolites de Vivi Posincovich d’argentine. on est ici entre l’imaginaire fait avec des textiles, de la céramique, du fil des bouts de branche. on dirait presque que l’artiste a utilisé ce qui trainait sur la table, mais le détail envoie le message contraire. des visages, nez, bouches, pattes, mais toujours limites. sont-ils sympathiques? on n’est pas certain… visitez son blogue pour en voir plus. j’ai beaucoup aimé.

maintenant, je vous propose d’aller jeter un œil sur la compagnie «North» sans but lucratif d’australie.

«NORTH exists as a vessel to celebrate, support and broaden the exposure
of textile design by Indigenous artists from remote community Art
Centres. We are a non-for-profit organisation, governed by Indigenous & non-Indigenous board members.»

j’ai été charmée par les tissus et donc les vêtements. c’est magnifique. on aime les dessins et motifs des aborigènes et je trouve qu’ici, le tout est très bien utilisé. une belle vision d’entreprise ici.