• artistique,  créativité,  livres

    découvertes d’un mardi


    voici deux ensembles (sets) de travaux qui m’ont intéressés dernièrement sur flickr.

    d’abord l’ensemble «handmade» du graphiste/artiste felipe oliveira (brésilien). son groupe d’expérimentations graphiques est diversifié: des dessins à la main, quelques fois retouchés à l’ordi, des collages, un peu de typographie, bref un heureux mélange de techniques et de médiums.

    découvrez aussi le travail de cathy cullis (britannique), son ensemble «artist books 2010» présente un série de livres/collages en accordéon où elle utilise plusieurs de ses illustrations, des personnages bien à elle. ses images sont en grande partie cousues directement sur le carton sur lequel elle intervient de nouveau. très réussi.

    dans les deux cas, à voir en diaporama pour mieux voir les détails.

  • artistique,  créativité

    les plages d’agnès


    j’ai vu dernièrement le film «les plages d’agnès» (arrivé en dvd ici depuis peu). un film où la cinéaste agnès varda nous présente sa vie. un magnifique mélange de création, de vie de famille, de relations, d’amis, d’imagination et d’humour, car c’est un peu tout ça agnès varda.

    j’ai vu quelques un de ses films et j’ai toujours aimé l’humanité, la simplicité et l’amour des gens qu’on y retrouve. ici, elle ne fait pas autrement. elle joue aussi, devant nous, à l’exploratrice, à l’interviewée et à la «présentatrice».

    au début, j’ai cru que j’allais trouver ça un peu long et finalement on est charmé, on entre dans son univers et on ne veut plus en sortir. l’univers d’une créatrice qui a toujours suivi son idée sans vouloir faire de vague, bien qu’elle en a fait tout de même… heureusement pour nous.

    comme elle le dit elle-même: «je me souviens pendant que je vis »

  • artistique,  créativité

    ma chambre dans une boîte…


    faire sa chambre d’enfant dans une boîte à chaussure, voici le mandat qu’on reçu des artistes et designers britanniques pour l’événement «showshoe box art». mises à l’encan, les «chambres» ont servi à ramasser des fonds pour deux fondations. elles sont bien jolies, certaines plus conceptuelles et d’autres, plus près du bricolage d’enfant. créatif à souhait!

    aussi, le concept des cartes d’affaires d’andrea romani, consultante en environnement du portugal. juste une étampe… réalisation très réussi, ça aussi.

    via le bien joli blog «laissez faire»

  • air du temps,  artistique,  créativité

    diffuser de l’art entre les transactions

    une belle idée de l’artiste kelly mccay. à toronto, sous le nom de «bank on art» deux guichets automatiques fonctionnels présentent, entre les transactions, des oeuvres d’art sur leur écran de 10 pouces. une page bio de l’artiste est disponible en ligne pour ceux et celles qui veulent en savoir plus. intéressant…

    via akimbo

  • artistique,  créativité

    ici, déchets = art


    le projet «Recology San Francisco» est une résidence de quatre mois offerte à des artistes. leur matière première: 44 acres des matières recyclables de la ville.
    on peut voir les résultats de quelques artistes, mais aussi le «work in progress» sur leur page flickr qui offre, finalement, ce qui est le plus intéressant à voir. jetez un oeil aussi sur les oeuvres des étudiants. vraiment intéressant.

    projet surprenant!
    question: et que fait-on avec des oeuvres après?…

    via craftzine

  • artistique,  créativité

    dessiner au cinéma


    samedi dernier, on pouvait lire dans le journal le devoir, un article fort intéressant sur le livre «gainsbourg (hors champ)». le film vient de sortir ici et sylvain cormier nous entretient surtout sur le livre/carnet de croquis de sfar.

    l’intérêt pour moi a été de lire que le cinéaste (auteur-dessinateur de BD avant tout) avait dessiné tout au long du processus du film, même pendant les journées de tournage. il en résulte de nombreux carnets de notes et dessins.

    «Tout juste une «sélection de dessins issus des quarante carnets qui m’ont accompagné tout au long du projet Gainsbourg», écrit Sfar dans la note liminaire de la somptueuse chose. Il précise: «Ce sont principalement des dessins d’écriture. Ils m’ont servi à convaincre les différents collaborateurs. Ces dessins m’ont permis de me faire une idée de mon histoire, puis de tout expliquer à mon équipe.»

    «En clair, ça veut dire qu’en plus d’avoir rêvé et scénarisé son film en dessinant tout seul dans son coin, puis d’avoir utilisé le dessin comme mode de communication à toutes les étapes de la préparation du tournage et pendant le tournage même, Sfar disposait sur les plateaux et les extérieurs d’une sorte de panoplie portative du dessinateur compulsif: «une table pliante et une lampe de spéléologue et un carnet/gouaches/aquarelles». À tout moment, il pouvait dessiner. Et dessinait.»

    sur le site du film, il est possible de voir un soixantaine de pages de ses carnets.