• graphisme/typographie

    pourquoi si peu de femmes sont dans la catégorie «superstar designers»

    lu ce soir sur design observer ce papier de Michael Bierut. il a été, dernièrement, modérateur pour une conférence (NY) sur les couvertures de livres. il avait 7 questions à poser à ses panellistes, trois hommes : milton glaser, chip kidd et dave eggers.

    arrive la question suivante : pourquoi si peu de femmes deviennent des «vedettes du design». un silence dans la salle, un commentaire mal placé par un panelliste et un commentaire de glaser.

    «…[Glaser said] that the reason there are so few female rock star graphic designers is that “women get pregnant, have children, go home and take care of their children. And those essential years that men are building their careers and becoming visible are basically denied to women who choose to be at home.” He continued: « Unless something very dramatic happens to the nature of the human experience then it’s never going to change. » About day care and nannies, he said, « Nun of them are good solutions.»

    on passe à un autre appel ?

    pourtant, le sujet vaut la peine d’en discuter, surtout quand on sait que plusieurs excellentes designers oeuvrent dans le milieu de l’édition (pour ne nommer que ce secteur).

    mais pourquoi la célébrité semble passer au dessus des femmes en design ? à montréal, combien de femmes designers ont été panellistes aux conférences organisées par infopresse ?

    selon bierut : « »Superstar » designers — and that’s what we’re talking about; read the question again — aren’t just good designers. They’re celebrity designers. And celebrity is a very specific commodity. It certainly helps to be good at what you do to be a celebrity designer (although celebrities in other fields don’t always seem to have this requirement). But that’s only a start. You also need to develop a vivid personality, an appetite for attention, and a knack for self-promotion. Accept every speaking engagement. Cough up a memorable mot juste for every interviewer. Make sure they spell your name right every time. This is time consuming work, particularly on top of your regular job, which presumably consists of doing good graphic design. Naturally, if you choose this route, it helps to be free of the distractions of ten to twenty years of caring for children, to say the least. In many ways, Milton Glaser’s observations were shocking only in their obviousness.»

    sans parler que selon une étude sur les salaires qui datent de 2004, les femmes sont toujours payées à 75 % du salaire d’un homme. bonjour l’équité !

    une suite de plus de 100 commentaires s’est ajouté. il doit bien y avoir quelque chose à discuter… et il y a en pour tous les goûts.

  • graphisme/typographie

    le journal voir a 20 ans

    personne ne peut minimiser l’impact que le journal voir a eu dans nos découvertes culturelles individuelles et collectives.

    même si je le lis de moins en moins souvent. (trop de pages, trop de pubs, trop de cahiers de toutes sortes). voir a été, et reste encore, un chef de file de tout ce qui est nouveau. il présente une autre façon de voir et nous permet de lire des points de vue tout à fait indépendants.

    dans un cahier spécial de la semaine passée, voir a fait un beau travail de retour sur les dernières vingt années de notre vie culturelle. après une tournée de tous les rédacteurs en chef (ça manque de rédactrice en chef ici…) le journal nous présente une série de tables rondes sur la musique, le cinéma, la danse, les arts visuels, les livres, etc. il est rare d’avoir un regard aussi intéressant sur la vie culturelle du québec depuis 20 ans.

    autre chose, le logo de ce cahier spécial a été conçu par amen. belle job typo.
    c’est tout simple et ça fonctionne très bien.

  • graphisme/typographie

    ressources web de graphistes à graphistes

    la dernière édition du magazine communications arts, en plus d’être le «design annual 47», offre une très large section opinions/commentaires où CA propose 50 liens essentiels.

    ajoutez à ça les suggestions d’autres graphistes placés en encadré à travers les pages. ça devrait vous occuper quelques soirées. bien sûr, il y a ceux qu’on connaît, mais il y a les trouvailles. ce qu’il y a de particulièrement intéressant, chaque site est accompagné d’une courte description et d’un commentaire. ils sont de plus classés par catégorie.

    j’y ferai sûrement des découvertes. je vous tiens au courant.

  • graphisme/typographie

    le mois du graphisme à échirolles


    échirolles organise pour la 16e année un mois du graphisme. j’ai découvert cet évènement à travers le livre «graphistes autour du monde» emprunté récemment à la grande bibliothèque.

    ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant est le choix des graphistes présenté. il y a un effort réel à sortir des sentiers battus, à présenter des designers de pays d’où le travail graphique est moins diffusé.
    cette année, plusieurs expos, dont une sur 9 femmes graphistes. ajoutez à cela conférences et ateliers qui ont l’air fort intéressants.
    dommage que ce soit si loin. à lire et regarder, le pdf «dossier de presse» qu’on peut télécharger sur le site.

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    calendriers chaleureux sur papier mat

    Holly Becker du blog decor8 a fait le tour pour nous des beaux calendriers 2007 pour ceux et celles qui aiment :
    • le papier
    • les illustrations
    • le côté artistique des petits tirages,
    • etc.

    elle nous en fait une vaste présentation incluant les liens pour en voir encore plus. il y en a pour tous les goûts.

    ça vaut le détour et ça donne des idées pour se motiver à faire le sien!

  • graphisme/typographie

    portfolios : tête à tête avec un da

    « La Société des designers graphiques du Québec (SDGQ) en collaboration avec le Publicité Club de Montréal (PCM) lance, le 28 novembre prochain à Montréal, une première soirée portfolio.

    Au cours de la soirée, les 26 gourous (13 en pub et 13 en design) recevront en tête-à-tête et à tour de rôle environ 6 designers chacun.
    Organisée à la manière du speed dating, la soirée promet d’être énergisante et sera l’occasion, pour les talents de la relève, de sonder leur avenir et de créer des liens avec les designers influents de la profession.»

    une bien belle idée de la sdgq. ça peut être une expérience enrichissante d’avoir le point de vue d’un professionnel en tête à tête. en cette période de boîte vocale et de portfolio électronique… on finit par manquer de contact réel avec les gens du milieu qui semble de plus en plus inatteignables.