• sans catégorie

    chantier

    il y a des projets qui prennent pas mal de temps à se réaliser.
    chantier en est un.
    je suis une fille d’édition. j’ai travaillé comme DA sur quelques magazines, j’ai assité à des «shootings», j’ai travaillé/discuté avec des stylistes, des journalistes, etc. j’ai discuté contenu et… contenant.
    c’est mon monde à moi, même si je n’en fais plus parti depuis longtemps. mais on ne sort pas une passion pareille de la fille.
    je m’intéresse beaucoup à toutes les petites publications indépendantes, d’ici et d’ailleurs. ces publications gratuites ou pas, difficiles à trouver et faitent avec les moyens du bord. rafraîchissant à coté des grosses maisons d’éditions qui se copient entre elles pour exister.
    j’ai voulu continuer à faire de la mise en page pour le plaisir du contenu et du contenant, sans contrainte d’éditeur. l’idée de Chantier est arrivée. j’en ai une multitude de versions sur mon bureau. l’idée de base étant d’être capable de le photocopier facilement pour une diffusion peu coûteuse.
    le concept a évolué jusqu’à cette version où je me suis fait un «template» de base paginée de 11 x 17 po.
    maintenant je colle allègrement mes affaires sur cette base pour ensuite le photocopier, plier et couper. une surprise à tous les coups.
    je viens de les mettre en ligne sur mon site.

    le premier est la mise en page d’une conférence de l’artiste québécois René Derouin.
    extrait : « Je trouve la situation actuelle du milieu de l’art complexe, fragile et frileuse. Il manque actuellement de présence dans les voix médiatiques en ce qui concerne l’importance des arts visuels sur la scène publique. Les artistes sont en train de disparaître complètement des grands médias de communication, où se joue un débat important et aussi où se décident les choix de société et les investissements en argent de l’État. » (texte complet)

    le deuxième est une mise ne page que je qualifie d’« automatique » parce qu’il n’y a pas de volonté précise, ni dans la forme, ni dans le message. exercice pour jouer dans l’espace et avoir un semblant de sens.
    d’autres chantiers suivront…

  • sans catégorie

    infographie : côté carrière

    Une chronique de Francis Higgins publiée récemment dans le journal la presse, fait état du futur manque de travailleurs en communications graphiques. enfin quelqu’un a sondé le terrain !!!
    tiré de l’article :
    « « Il manque nettement de relève. Comme d’autres, notre industrie est vieillissante. On calcule que 23 % de nos travailleurs prendront leur retraite d’ici 2010 (il y a une erreur sur la transcription de l’article sur le web). Il faut ajouter à cela la venue constante de nouvelles technologies. Tout ça oblige à renouveler la main-d’œuvre « , explique Hélène Cloutier, coordonnatrice de projets et des activités pour le Comité sectoriel de main-d’œuvre des communications graphiques du Québec.
    :::
    La formation professionnelle a été boudée par les jeunes, alors il y a un manque de gens formés au niveau professionnel. Certains programmes scolaires en communications graphiques ferment par manque d’inscription », indique Mme Cloutier.
    :::
    Les possibilités d’emploi sont excellentes dans ce secteur. Plusieurs programmes offrent des taux de placement de près de 100 %. En plus, le salaire à l’entrée varie entre 16 $ et 20 $ l’heure pour des formations professionnelles ou collégiales.»

    c’est une très bonne nouvelle pour nos finissants !
    alors, est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi nous avons de la difficulté à remplir nos classes ?
    pourquoi emploi québec ne finance plus les étudiants en infographie sous prétexte qu’il s’agit d’un métier sans avenir ?
    qui devrait lire ça pour comprendre qu’effectivement, c’est un secteur d’un futur très très près de nous ?
    c’est un métier difficile, plein de petits détails, des longues heures de travail, d’apprentissages continues. il faut se mettre à jour, s’adapter, etc. essouflant, mais combien passionnant.
    et on apprend maintenant qu’il est devenu un secteur où on va manquer de «joueurs» qualifié ?
    à vos souris tout le monde !

  • sans catégorie

    portraits de designer par hillman curtis


    Hillman Curtis a beaucoup développé l’animation pour le web et pour la télé. d’abord avec le logiciel flash et ensuite par la vidéo.
    incontournable dans le monde du web et de la télé. Si vous ne le connaissez pas, j’ai trouvé un article sur lui en français sur le site d’Adobe france.
    tiré de l’article sur adobe.fr :
    « Hillman a créé des spots d’animation pour des clients tels qu’Intel, le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies, Shockwave.com et British Airways, entre autres. Ses spots sont clairs et simples. « Le Web vous oblige à vous concentrer sur l’essentiel » explique-t-il . « Si votre client vous dit que le message est « des logiciels puissants », vous n’allez pas lui ajouter des fleurs ou des mouettes. Cela coûterait trop cher sur le plan des performances. À mon avis, aucune animation ne vaut un téléchargement de plus de 30 secondes ».
    : : :
    «Lorsque l’équipe de création de Hillman Curtis entame un projet, elle commence souvent par noter les mots que le client utilise le plus, afin de déterminer les éléments principaux du graphisme ».

    J’avoue avoir moins suivi ce qu’il a fait dans les dernières années. mais le monsieur travaille toujours aussi fort.
    voir son site
    par un ami (un gros merci benoit !), j’ai découverts sur le site de Hillman, ses portraits de designer. J’ai visionné celui sur Milton Glaser, évidemment, mais il y en a quelques autres. Pourquoi Glaser ? parce que c’est mon héros, ma référence ultime. pas tant au niveau du design que la façon dont il parle du métier. inspirant. et dans un monde où il semble n’y avoir de place que pour les jeunes, ça fait du bien d’avoir le regard de quelqu’un qui n’a plus rien à prouver, mais n’a, en rien, perdu sa passion du design.
    les vidéos sont ici
    bon visionnement

  • sans catégorie

    « Vivre » de Mihaly Csikszentmihalyi


    je veux parler de ce livre depuis quelques mois, mais ça m’a pris un certain temps pour passer à travers. ce n’est pas un roman policier, il faut quand même y réfléchir un peu. il s’agit de «Vivre» de Mihaly Csikszentmihalyi.
    Csikszentmihalyi est un auteur américain qui a écrit plusieurs livres sur le processus créatif. j’ai lu, l’an passé, son livre « Creativity ». une étude de cas/recherche sur les gens créatifs dans tous les domaines. Un plaisir à lire bien que vraiment très dense. il y a interviewé plus d’une centaine de personnes. Il fait ressortir que pour être créatif, il faut très bien connaître son domaine et que d’en connaître d’autres, c’est encore mieux. parce que la créativité, c’est de faire de nouvelles associations, penser autrement. il a aussi remarqué que pour les créatifs, le processus est l’étape intéressante. le résultat semble presque accessoire.
    dans «Vivre», il parle particulièrement de l’expérience optimale. il s’agit du moment où la recherche et vous ne faites qu’un. ça vous est sûrement arrivé de travailler sur quelque chose et de ne plus voir le temps passé. c’est comme si le temps n’existait plus. on est dans sa bulle et tellement loin…
    voici un extrait d’une entrevue
    «… Par exemple, le fait d’être totalement immergé dans ce que l’on fait, dans un état de concentration intense, de savoir ce que l’on a à faire à chaque instant, d’avoir des « feed-back », ou retour d’information, très rapides et précises sur l’avancement du travail, et de sentir qu’on a élargi ses compétences sans pour autant être débordé par tout ce qui sollicite de nouveaux actes. Autrement dit, le défi, dans ces cas, est à la mesure des compétences. Et quand ces conditions sont présentes, on se met à oublier tout le reste, tous les tracas de la vie quotidienne, à oublier notre moi en tant qu’entité séparée de ce qui est en train de se passer on sent qu’on est fait partie de quelque chose de plus vaste et que qu’on suit simplement la logique de l’activité qui a lieu.
    Tous disaient qu’ils étaient comme portées par un courant, spontanément, sans effort, comme dans un flux. On oublie aussi le temps et on ne craint pas de perdre le contrôle. On pense pouvoir contrôler la situation si nécessaire. Mais c’est dur, car les défis sont durs. Cela paraît sans effort et en même temps cela dépend complètement de la concentration et du talent. C’est une situation paradoxale où l’on sait qu’on est à la bonne limite, entre les deux pôles de l’anxiété et de l’ennui. On opère sur cette étroite limite où l’on peut tout juste faire ce qui doit être fait.»
    bonne lecture !

  • sans catégorie

    expo et salon

    je voulais y aller l’an passé, je l’ai manqué. et cette année, c’est julie beaudoin qui m’en parle. C’est ce qu’il y a de bien avec les débats, vous m’écrivez plus souvent…
    voilà ses suggestions :
    • L’Expozine, un salon montréalais des fanzines, bandes dessinées et petits éditeurs. C’est samedi le 26 novembre, de 11 h à 18 h au 5035 St-Dominique, entre Laurier et St-Joseph (sous-sol d’église)
    pour ma part, ça m’intéresse particulièrement parce que j’aime beaucoup le monde de l’édition. Les petites maison d’éditions indépendantes publient souvent des projets différents, bien sentis et originaux. j’en recherche/achète toujours quand je voyage. je vais sûrement y aller.

    • L’expo Masters of Panick des affichistes de Seripop et Gunsho quiutillisent la sérigraphie, l’illustration et le graphisme comme medium. Ça se passe du 20 octobre au 20 novembre chez Mme Edgar au 6370 St-Hubert (Plaza).

    merci julie
    🙂

  • sans catégorie

    typographie, votre définition ?

    mon confrère, donall cutter, nous a fait remarquer que la description du mot « typographie » n’a probablement pas été révisée depuis quelques temps.
    selon les dictionnaires :

    larousse : procédé d’impression sur formes en relief.

    robert : (1) ensemble des techniques et des procédés permettant de reproduire des textes par impression d’un assemblage de caractères en relief ou (2) manière dont un texte est imprimé.

    dictionnaire terminologique : L’art d’imprimer, du point de vue du style, de la disposition typographique et de la beauté de la page imprimée.

    nous avons cherché, à travers tous nos ouvrages de référence, une définition du mot qui nous semblerait plus juste. rien. en tous les cas, rien de satisfaisant.

    la question est apparue à sa lecture du livre « type and typography» par phil bayne et andrew haslam .
    les auteurs suggèrent eux mêmes une définition mais ils ont aussi demandé à leur étudiants de faire de même. les résultats sont assez larges et variés en fait. on y parle du langage, de code d’apprentissage, etc.

    pour ma part, la typographie, c’est d’organiser un code de communication. et pour vous c’est quoi ?