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    pour ajouter un peu d’amour dans le monde…

    aimer, admirer, adorer, affectionner, apprécier, avoir à la bonne, avoir besoin de, avoir dans la peau, avoir du goût pour, avoir envie, avoir le béguin, avoir le coup de foudre, avoir un coup de coeur, brûler pour, chérir, demander, désirer, en pincer pour, estimer, être amateur, être amoureux, être attaché à, être coiffé de, être épris, être féru de, être fou de, être porté sur, faire cas, gober, goûter, idolâtrer, mordre, pincer, porter dans son coeur, préférer, prendre plaisir, raffoler, réclamer, roucouler, s’amouracher, s’attacher, s’embéguiner, s’embraser, s’émouvoir, s’enamourer, s’enflammer, s’enticher, s’éprendre, s’intéresser, se complaire, se passionner, se plaire, se toquer, tenir à, tomber amoureux, vénérer, vouloir

    bonne journée !
    🙂

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    les affiches «hurricane poster project»


    tout le monde a les yeux tournés vers turin mais je vous ramène à katrina.
    un groupe de graphistes américains a organisé le projet de vendre des affiches afin de ramasser des fonds dédiés à katrina pour la croix rouge. on encourageait graphistes/illustrateurs à utiliser ce médium (l’affiche) pour commenter le climat politique ou social qui a entouré l’évènement et la lente réaction politique…
    à cause du petit tirage exigé (de 25 à 100 copies), plusieurs affiches sont réalisées en sérigraphie ce qui nous permet d’apprécier un travail différent : plus de texture, plus d’humanité et moins de «photoshopé apparent» dans les résultats.
    une bonne affiche, à mon avis, c’est un concept fort et fort simple. il y en a plusieurs sur ce site.
    j’aime beaucoup cette affiche ci-dessous où la position des toits des maisons inondées nous permet de lire «HELP», ou ce mixte de poupée vaudou et de bush qui en dit long sur la culture différente de cette partie des états-unis.
    plus de 135 affiches sont proposées, le message va souvent plus loin que le désastre naturel

    la facture du site est peut-être légèrement trop forte pour laisser toute la place aux affiches. malgré tout, cliquez pour voir en quantité une belle qualité de propositions.

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    un petit peu de lecture sur le cerveau


    l’édition du magazine Time du 16 janvier dernier a proposé à ses lecteurs un dossier fort intéressant sur le cerveau. en fait, on y apprend toutes sortes de choses pour en maximiser le fonctionnement. on y parle aussi, évidemment de la créativité. c’est cet aspect qui a d’abord attiré mon attention.
    mais le dossier possède plusieurs points de vue, de là, son intérêt.
    le premier article nous parle de l’impact d’être multitâche dans notre vie de tous les jours. avec toutes ces nouvelles technologies (téléphuns cellulaires, courriels et autre) nous devenons disponibles à tous et chacun. contrairement à ce que l’on pense, en plus d’y perdre beaucoup de temps, on y perd surtout une grande qualité de concentration.
    selon l’article, nous sommes «dérangés» environ 2 heures par jour. notre temps de concentration est de 11 minutes avant de chercher un échappatoire (prendre ses courriels ou vérifier si quelqu’un a laissé un message). il en résulte qu’à chaque fois que nous sommes dérangés (ça va prendre une seconde !…) nous prenons 25 minutes pour retrouver le niveau de concentration que nous avions avant l’intervention…
    la tendance à se concentrer uniquement sur ce que l’on fait avant de passer au dossier suivant commence à faire son chemin chez plusieurs…
    une chose à la fois !
    ***
    on y parle aussi du magnétisme qu’ont les écrans (si petits soient-ils) sur notre cerveau. on a inventé le mot «screen sucking» pour le décrire.
    ça me fascine parce que l’autre soir, j’assistais à la conférence de Bruce Mau à McGill. bien qu’assise dans les rangées près de la scène, j’ai été constamment dérangée par les petits écrans de tout le monde : cellulaire, caméra, palm, «name it». je me dis que tous ces gens n’étaient sûrement pas concentrés sur le propos de Mau. dommage, sans compter que ça devait le déranger lui aussi et finalement moi, parce que je m’intéressais à ce qu’il disait. je n’ose même pas imaginer l’impression que j’aurais eu assise vers le fond de la salle…
    ***
    autres bonnes nouvelles : le café est bon pour le cerveau ; on est toujours aussi alerte et intelligent passé 40 ans ; la méditation est bonne pour vous ( ça je le savais déjà…); et qu’il est important de prendre le contrôle de notre monologue intérieur (on se parle à une vitesse de 300 à 1000 mots à la minute) et de le mettre sur un «poste» positif.
    🙂
    ***
    aussi, un dossier sur le sujet dans l’édition de samedi le 28 janvier du journal le devoir

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    la responsabilité du designer

    ce projet a quelque chose de fort intéressant. Un designer industriel américain, William Gordon, a décidé d’aller passer quelques mois aux Philippines via un organisme dédié à l’économie du pays. Il a, durant son séjour, fait le design d’environ 175 objets/meubles. une centaine ont été retenus et sont entrés dans le mode «production» (fait à la main par les philippins) dans diverses petites compagnies.
    il raconte son périple à l’adresse un peu plus bas. c’est surtout ses réactions qui m’ont touchées. le genre de chose qu’on lit rarement dans le monde du design.
    il nous fait réaliser que le design d’un objet est directement relié à son mode de production (ses photos le démontrent bien). donc, le designer est responsable de son objet. lorsqu’il connait la manière avec laquelle les choses se font, il est plus facile d’apporter des changements à son objet qui aura un impact direct sur la vie des gens qui doivent le faire.

    quelques extraits :
    « What’s important to remember though is that designers can affect the lives of the people who produce their products in very positive or very negative ways. That is why it is critical for designers to be involved with the factories that produce their products. I feel now that a designer is as much responsible for this as any other contributor, and should not escape blame when his or her product is made by children or in bad conditions.»

    « The fact is, people are still the key to manufacturing in the developing world. The reason we have cheap, high quality goods in our stores is not because of the triumph of computerized manufacturing, but rather because of the rise of the third world worker. As a designer visiting these factories, you quickly realize that the issue of third world manufacturing is much more complicated than you ever thought. »

    « The rich cultures, high quality and creative use of materials found throughout Southeast Asia present a unique alternative to the low end, high volume world of Chinese production. »

    on peut tout voir ici.
    jetez un coup d’oeil sur le diaporama (lien sous les premières photos).
    de voir tous ces objets «design» à diverses étapes au grand air, ça dépayse pas mal !

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    à voir, jeudi seulement

    tiré du bulletin infopresse :
    « La crème de la pub magazine arrive en ville
    L’Association québécoise des éditeurs de magazines présente, le 2 février, une exposition des meilleures publicités en magazines primées en 2005 dans les principaux concours internationaux.
    Il sera possible d’y admirer plus de 200 des meilleures publicités reconnues par des concours tels Epica Awards, London International Advertising Awards, New York Festival et Kelly Awards de l’association américaine Magazine Publisher of America.
    L’événement se tiendra de 18h à 21h, au Windsor, à Montréal. L’entrée est gratuite, mais les places sont limitées.
    cliquez ici pour réserver.» 
    on pourra y voir, entre autre, les pubs «drapeaux» grand gagnant du prix epica dont j’ai parlé plus tôt ce mois-ci.

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    un débat intéressant


    un petit débat intéressant a lieu dans le milieu graphique américain en ce moment. on parle du «mouvement» D.I.Y., pour Do It Yourself.
    c’est le mouvement où tous et chacun personnalise son environnement. ça va du fond de votre écran à vos décorations de noë «home made»l. assez large, comme vous voyez.
    c’est aussi un livre d’ellen lupton sur le sujet écrit conjointement avec ses finissants du Maryland Institute College of Art. leur point de vue ? comme tout le monde fait déjà de la mise en page «maison», pourquoi ne pas les aider à mieux utiliser tous ces nouveaux outils de communication. notre industrie graphique pourrait penser y perdre un certain volume de travail, mais en réalité il n’en est rien.
    tout le monde a maintenant accès à tous ces logiciels (mise en page, vidéo, animation, dessin, etc) et cela n’a en rien baissé la somme de travail dans notre domaine. ce serait plutôt le contraire. nos clients reconnaissent plus facilement qu’ils ont besoin de professionnels pour réaliser leurs outils de communication graphique s’ils veulent justement, avoir l’air professionnel.
    par contre, ils ont aussi un certain plaisir à personnaliser leur blog, site internet personnel, album photo, etc. que le résultat soit une réussite ne semble pas être aussi important à leurs yeux que de nous apprendre qu’ils ont réalisé la chose eux même. c’est un peu ça le problème d’ailleurs. leurs commentaires sur leur résultat est totalement biaisé…
    😉
    on peut lire sur le sujet :
    échange de point de vue ici
    critique du livre ici